-J’en ai assez ! J’en ai marre de cette embrouille !

Echo secoua la tête et sorti de chez elle en trombe. C’était en début d’après-midi, un Vendredi. Elle avait fini son travail et était rentré chez elle quand elle avait surpris ses parents en train de se disputé à propos de la fermeture des frontières. Ce fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase. Entre tout ce qui s’était passé ces derniers temps, la vision du passé de Yubaba, la bombe, Green et la fermeture des royaumes, elle n’en pouvait plus. C’en était trop.
Elle se dirigea vers le Palais des Bains ou elle comptait bien hurler sa peine et sa rage. Elle se plaça là, comme ça, vase au Palais –assez éloigné quand même malgré tout- et respira fortement. Les poings serrés.

Oui Echo, pour la première fois de ta vie, tu étais malheureuse. En colère et dérouté. Tu ne savais plus ou tu en étais, ce qui se passait et tu ne comprenais rien à cette politique de royaumes complètement absurde.

-Ca ne peut pas continuer comme ça ! Cessez tout ça maintenant !! Hurla-t-elle. C’est complètement stupide tout ça ! Ça ne sert à rien de se battre dans le vide, ni de se braquer ! Il faut qu’on… Il faut… Il y a d’autres solutions ! Des solutions plus simples pour…

Elle baissa la tête.

-Excusez-moi monsieur. Murmura-t-elle à l’homme qu’elle venait de rencontré. Oh puis non, je ne vois pas pourquoi je m’excuserais ! C’est insensé cette histoire de royaumes ! C’est nul ! Tout est nul ! L’amour c’est nul, les parents c’est nul, cette politique est nulle !!

Pour finir, comme une enfant gâté tu croisas les bras, fit la moue et tu étais bien décidé à rester là, devant ce Palais à hurler ta rage au premier imbécile qui croisais ta route.

-Tout les politiques ne sont pas comme ça, voyons. Après tout, si les frontières sont fermées, c'est pour la sécurité de tout le monde. Vous ne voudriez pas voir un attentat se produire à nouveau, pas vrai ?

Echo se braqua encore plus. Non, évidemment qu’elle ne voulait pas voir un nouvel attentat. Silencieuse quelques instant, elle se retint de crié plus fort sur cet homme qui venait la contredire. Y avait-il de la place pour la logique dans cette crise ?

-… Ce serait tellement plus simple de faire un seul pays pour tous, un pays ou on serait tous heureux ! Ensemble ! Il n’y a pas besoin de stupidité tel que des frontières ou des royaumes !

Elle s’approcha plus près du Palais.

-Vous m’entendez ?! Cria-t-elle.

Mais on ne l’entendrait pas.

-Probablement. Je perdrais mon boulot, donc je te répondrais que non, ce n'est définitivement pas une bonne idée. Et puis la politique fonctionne bien, en ce moment. Mieux qu'elle n'a jamais fonctionné. L'histoire de Yubaba est pleine de troubles, vous savez. Mais...on a toujours tout fait pour cacher ça.

Echo. Tu restes silencieuse. Toi, la petite fille tellement fragile, et tellement forte à la fois. Toi l’enfant blessé par l’amour, toi l’enfant outrée par cette gueguerre des royaumes.

-En tout cas, il cache de lourds secrets, ce palais. Oh. Excusez moi, j'ai oublié de me présenter. Erwin, de la Vallée du Vent.

Oh ça, tu le savais bien. Tu en avais eu la vision. Mais la reine t’avais ordonné de ne pas en parlé. Tu l’avais même promis à Bonnie. Et les autres, ils en pensaient quoi de tout ça ? Call, Cobalt, Virginie, Blue, Sonatine, Phantom, Iule ?

-Je sais qu’il cache des secrets… Je l’ai v… Entendu. J’en ai entendu parler.

Echo se retourna vers Erwin. La main se présentant à lui, pas de sourire.

-Echo. J’habite à Yubaba.