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 ❝ I want to have control. I want a perfect body. I want a perfect soul. || Ink.

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All O'Ween
de la Cité Yubaba
All O'Ween

Messages : 102
Age : 28

Âge physique : 20.
Âge mental : 24.
Groupe : Yubaba.
Dons : Démembrement à distance.
Peut rendre réel ton pire cauchemar et t'enfermer dans celui-ci.

❝ I want to have control. I want a perfect body. I want a perfect soul. || Ink. Empty
MessageSujet: ❝ I want to have control. I want a perfect body. I want a perfect soul. || Ink.   ❝ I want to have control. I want a perfect body. I want a perfect soul. || Ink. Icon_minitimeMer 15 Mai - 19:58


❝ When you were here before. Couldn't look you in the eye.



You're just like an angel.
Your skin makes me cry. ❞
Une simple mélodie de mots se perdant dans les gammes d'un air nouveau. Le vent siffle, il susurre la venue de ta mort. Et lentement, en ton esprit damné, s'emprisonne. Dans ta tête, pour la soirée, à jamais, il raisonnera. Comme un serpent perfide ondulant d'un désir accru, la flamme inextinguible de l'immortel soleil en ton esprit tordu s'abandonne. C'est la fin d'un rêve, d'un songe qui dura ne serait-ce qu'une journée. Et tu t'endormiras ce soir. Et demain, l'aube d'une utopie encore inédite à ce jour. Ou pas ? Toutes les journées se ressemblent. Tous les astres se confondent. Un rêve incessant. Une histoire sans fin. Toujours les mêmes barbelés... dessinant des plaies béantes sur ta peau blême.

Les minutes passent et une silhouette déambule dans ces ruelles perdues. Un corps si passionnant à regarder, à décortiquer. Des prunelles fantomatiques. Des gestes cadavériques. Cette frimousse toujours mélancolique. All' de sa marche funeste se dirige lentement vers cette petite boutique au loin qui l'appelle, comme un souffle au vent. Le silence régnait dans la ruelle, l'aurore urbaine caressant son visage, il finit par s'arrêter devant la porte du magasin, encore ouvert. Une cigarette entre les lèvres. Il aspire, avale, expire. Et cela pendant quelques minutes. Quand il eut finit de la consommer, elle se consuma. Alors d'un geste nonchalant, il la jeta par terre, laissant son pied l'écraser il entre enfin dans la librairie.

L'odeur du vieux, du livre et des vieux livres l’enivra au point qu'il ferma les yeux, restant sur le palier. Il le vit, il la vit. Cette chose étrange et merveilleuse, ce doux paradoxe charnel, cette silhouette si sensuelle. De sa voix ténor suave, il lui adressa ses quelques syllabes, sous l'exaltation nouvelle d'un amusement sincère. « Bonsoir. » Puis il tourna les talons. Pourquoi cette froideur ? Pourquoi cette distance ? Comme s'il ne pouvait y avoir que ses chaussures faisant grincer le parquet. Une odeur de putréfaction au loin... qui était-il déjà?  Qui étaient-ils déjà ? Deux silencieux, plongé dans le mutisme misérable et dans le misérabilisme muet. On pouvait discerner dans sa démarche une certaine fatigue. Bien qu'il faisait tout ce qui était en son possible pour la cacher. Deux nuits qu'il n'avait pas rejoins l'étreinte de Morphée.

Perdu dans une lecture insatiable, les ténèbres envahissaient déjà le magasin. All' il aimait pas le noir. Le maître des cauchemars a peur du monstre caché sous le lit ? Comme c'est amusant, dédaignant, humiliant, dégradant. « Vous pourriez allumer la lumière. » Le chevalier funèbre releva alors le regard vers la dame au robe de satin, à l'homme habillé en putain, doux sourire, 'il' se leva vers 'elle' et lui caressa la joue du bout de son index droit, tremblant d'une fascination malsaine et sincère. Encore un paradoxe, tape dans tes mains ! D'un ricanement puéril, il lui saisit le visage pour alors poser son front contre le sien et murmurer. « Appelle moi All'. Et j'ai plus envie de partir. » C'était digne d'un tyran arbitraire ! Se saisissant de la main du corps si précieux de cette demoiselle, il maudit alors sa malédiction de ne point pouvoir la sentir. « Je suis sur qu'elle est très douce. » Regard dans le vide, se détachant de ce séduisant fantôme, de ce sculptural cadavre.
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MessageSujet: Re: ❝ I want to have control. I want a perfect body. I want a perfect soul. || Ink.   ❝ I want to have control. I want a perfect body. I want a perfect soul. || Ink. Icon_minitimeSam 18 Mai - 18:00

« De l'homme à l'homme vrai,


❝ I want to have control. I want a perfect body. I want a perfect soul. || Ink. 1368652876-tumblr-mc9rfverjd1rsn94bo1-500


Le soleil déclinant dans le lointain semblait pourtant toujours aussi déterminé à écraser les beaux quartiers des Landes de ses derniers rayons aveuglants. Le brouhaha des passants et les claquements des semelles sur les pavés avaient diminués de moitié lorsque, de manière tout à fait naturelle, tu entrepris ta dernière danse entre les trop nombreuses étagères saturées de reliures diverses. Perché sur des escarpins trop fragiles, les plantes des pieds endolories par la petite dizaine d'heures passée à arpenter les lieux de long en large, tu te contentais de fixer par intermittence irrégulières le monde s'étendant à l'extérieur au travers des carreaux impeccablement nettoyés par tes bons soins. La routine rébarbative de ta petite vie solitaire voulait que tu ne mette quasiment jamais les pieds dehors. Aussi simpliste que cela puisse paraitre, ce luxurieux labyrinthe déterminait à lui seul les frontières de ton monde personnel. Pire qu'un second logis, c'était comme une seconde vie. Alors, tu te complaisais amplement de ce que tes si fabuleux clients se donnaient la peine de te rapporter si fréquemment. Aussi bien sur le plan des ragots que du temps déchirant le ciel infini. Tout. Tout et tous y passaient. Que cela concerne les Landes de Calcifer, ou bien même n'importe quel autre royaume. Cela faisait partie intégrante de ton foutu métier. Mais, toi, ça te faisais plutôt triper d'entendre tous ces gens banaux se donner tant de mal à s'entre-ternir, s'auto-détériorer et même venir écouler leur venin dans le dos de leurs plus proches voisins. Et en ce début de soirée, rangeant à leur lieux originels les trop nombreux bouquins aillant été abandonnés ci et là dans la journée, tu ressentis plus que tu ne vis la présence de l'énigme publique passant ton palier. Alors, les yeux écarquillés par la stupeur, tu penchas ta nuque sur le côté, le contemplant sous toutes les coutures possibles. Immobile à l'entrée, il te semblait comme enraciné à ton paillasson à l'imprimé grossier bienvenue qui te semblait alors pas franchement approprié à la situation. Les yeux fermement clos, il semblait infiniment plus beau que dans tes souvenirs. Plus charismatique que jamais. Ta longue chevelure terne vint alors dévaler tes creuses épaules, effleurant légèrement le parquet ciré avec douceur.
« Bonsoir. »
Soudainement pris au dépourvu par son simpliste mot, tu ne sus guère quoi y répondre alors qu'il se détournait déjà de toi, allant s'enfoncer bien trop rapidement dans les allées opposées à ton emplacement. Tes pensées s'emballèrent à une vitesse tout aussi fulgurance. Cette silhouette tentatrice, cette droiture si significative et ce timbre bien trop charmant pour tes pauvres récepteurs malmenés, tu ne pouvais faire erreur. Cet homme, tu le connaissais ne serait-ce que pour ce que l'on avait bien voulu te rapporter à son sujet. Oui, et bien plus encore. Fébrilement, toujours recourbé à demi derrière ton imposante étagère surmontée du sigle « m », tu te souvins. Tu te souvins de ce jour fatidique où, partis en quête de nouveaux textiles dans la cité de tous les péchés, tu l'avais si simplement croisé. Cela te semblais, paradoxalement, s'être déroulé à des années lumières du présent, mais la bouffée d'hormones juvéniles t'aillant dévastée ce jour là te semblait remonter à quelques heures à peine. Ton esprit prit un malin plaisir à réanimer chaque détails superflus de la scène sous tes yeux fixes et aveugles face au présent. Et, progressivement, tu te souvins à nouveau. Tu te souvins de sa voix si électrisante, celle qui t'avais fait faire promptement volte face. Tu te souvins de son air mi-canaille, mi-princier, te charmant comme si cela eut été un jeu d'enfant. Tu te souvins de sa tenue à laquelle même ton costume infiniment travaillé et couteux n'avait semblé ternir ne serait-ce qu'une unique parcelle du sien. Et ce sourire à peine esquissé qui t'avais fait fondre comme neige au soleil. Tu t'étais promis de le provoquer par toi-même. Oui, cet homme était le charisme même et, passant à quelques pas de toi, tu avais semblé prier pour qu'il te remarque ne serait-ce que l'ombre d'un instant. Mais la foule que tu te complaisais à haïr avait été trop dense, surement. Et tu l'aurais bien alpagué si ton subconscient ne t'avais pas susurré quelques fugaces mises en gardes pourtant bien trop véridiques. Parce que tu le savais. Pire que ton dégoût irascible face à la cité des bains, quelque chose t'avais soufflé que lui y était intimement et infiniment lié. Et pour cette fois, tu ne t'étais pas trompé. Parce que cet homme, de par son statut princier, devenait alors la pire esquisse du monde qui t'inspirait tant d’écœurement. Et pourtant, il n'avait eus de cesse de t'attirer. Même de nombreuses années passées, même si Dieu ne l'avait jamais plus fait croiser ton chemin. Mais, ça avait été mieux comme cela, après tout. Infiniment mieux. Car ton esprit ne te menaçait alors plus de désertion.
« Vous pourriez allumer la lumière. »
Alors, pourquoi avait-il foutrement fallut qu'il refasse surface dans ton petit quotidien misérieux ? Si longtemps après les faits... Malgré tous ce que l'on avait bien pu t'en dire à son sujet, rien n'avait jamais changé, dans ton petit cœur maladroit. Et c'était bien la pire chose qui puisse arriver. Te remettant en mouvement, ton doigt à quelques millimètres à peine de l'interrupteur, l'odeur de la nicotine à peine consumée et consommée te pris aux tripes, menaçant ton passé de fumeur invétéré à refaire surface. Paradoxalement, jamais tes doigts n'atteindront le bouton couleur crème nacrée. Des phalanges bien trop douces effleurèrent ta joue avec un tel respect, une telle contenance, que tu ne te l'expliquais pas. Le toucher fut si léger et si court qu'il t'en retourna un peu plus l'estomac. Jamais tu n'aurais voulus qu'il te quitte, jamais. Mais son front plus large que le tiens apposé contre ce dernier fut mille fois meilleur encore. Et, tout doucement, sa voix n'étant que murmure, captivas ton esprit en pleine ébullition.
« Appelle moi All'. Et j'ai plus envie de partir. »
A ces mots, un sourire ourla tes lèvres purpurines. Aussi étrange que cela puisse paraître, cet homme duquel tu avais pourtant tant entendu d'immondices et de légendes horrifiantes, ne provoquais chez toi pas l'ombre d'une peur quel qu'elle fusse. Juste l'excitation, l'envie, ainsi qu'une certaine forme d’appréhension jouissive doublée de tant d'autres sentiments tout sauf catholique. Il était la luxure personnifiée. Sa paume emprisonnant soudainement ta main en un geste faisant redoubler l'allure de ton pauvre cœur, tu sentis ce léger frisson remontant le long de ton échine malgré la température plus que satisfaisante vous couvant. Tu te surprenais même à aimer ça. Tes iris se noyant lascivement dans ses orbes si particulières et hétéroclites, tu perçu de façon lointaine son timbre résonner une nouvelle fois. Alors, si plaisamment qu'il l'eut fait, tu engagea la conversation à ton tour, de ta voix trop grave dans laquelle perçaient des intonations de surprise et d'amusement mêlées.
« Bien plus que vous ne pourriez l'imaginez, O'Wenn, inspirant un peu plus de cette effluve de bon tabac, tu marquas une courte pause, laissant planer le doute et l'attente. Simplement, Ink, pour moi. »
Le détaillant furtivement, tu semblais vouloir mémoriser chaque détails de son être. Et alors, avec une lenteur démesurée, ta main libertine allât se lover tout contre les ronces encerclant son cou si plaisant. Ton index en retraça les courbures raffinées.
« Puis-je vous être utile d'une quelconque manière ? »
C'était de notoriété publique.
Tenter le Diable avait toujours été l'un de tes fantasmes premiers.

HRP, excuse-moi pour le temps que ça m'aura prit. Les premiers postes sont toujours les plus laborieux. Pardon aussi, je me suis permis de rajouter l'anecdote du passé, ahah. tu peux me frapper si tu veux. (Si Firefox me crashait moins la gueule aussi.)
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MessageSujet: Re: ❝ I want to have control. I want a perfect body. I want a perfect soul. || Ink.   ❝ I want to have control. I want a perfect body. I want a perfect soul. || Ink. Icon_minitimeDim 26 Mai - 11:13


❝ Fearless on my breath.

There's something inside you.
Le silence de la pièce l'étouffe, il n'y a plus que le son mélodieux de leur souffle. Le bruit de sa respiration saccadée par la turpitude, le regard névrosé par l'inquiétude. Laisser son cadavre comme un déchet impur... car tous les humains sont construit à partir de la même substance pourrissante que tous le reste. La beauté n'est qu'un concept fort ironique et ça, même celui qui tient ta vie entre tes mains finira d'un tas d'humus en décomposition. Dur labeur de la vie. Injustice de Dieu. Peu importe.
All' le savait pertinemment, que la vie ici n'était qu'une farce. Life is a joke. Le voile de ténèbres recouvrait alors la ville pour lui donner cette ambiance endiablée. La torpeur ne devait pas gagner son corps... S'il voulait retrouver une pensée lucide et indemne. Devant la cacophonie des horloges affolées et le mutisme de la jeune femme, c'était bien un paradoxe malsain.  Le temps n'avait plus qu'à ravaler ses aiguilles.

It's hard to explain.
Le prince des ténèbres avait cette capacité de se submerger d'idées provenant de son imagination insatiable. Il n'aimait pas lancer des discours panégyriques à tout va mais cette jeune homme, ce jeune femme, qui venait de s'infiltrer dans sa vie récemment, avait su attirer une attention particulière. Presque lassé par ces minettes à la langue bavarde et calomnieuse... cette silencieuse poupée avait plongé dans son environnent avec une facilité presque déconcertante. Il aimait chez cette chose cette manière de s'intégrer pour chacun de ses caprices.
D'une main silencieuse, il caressa la joue du bout de ses phalanges dépurées dans un large sourire narquois et endiablé. « Ink. » Au même moment ou le bout de ta chair effleura la sienne, toujours aussi douce, comme si le temps avait été sournoisement trompé, c'est alors ses doigts que tu sentis sur le chemin sinueux de ton cou putréfié. Les barbelés si mesquins découpait ta peau avec précision.

They're talking about you boy'.
Toujours le même scalpel... dessinant des traits linéaires sur ta peau blême. Une histoire sans fin. Ou une fin sans début ? All' frissonna, c'était la frontière entre le monde réel et le cauchemar éternel. En dessous de cette zone, c'était l'indécente décadence, car il ne sentait plus aucune sensation physique. D'un large sourire édenté, il ajouta. « c'est fort imprudent de vous aventurer ici, je risquerai de jouir de votre doigté. » doux sarcasme morbide. Du All' tout craché. Pour dire vrai, le prince ne fixait que ses lèvres. Charnelles. Sulfureuses. Pulpeuses. Incroyablement délicates. Indomptablement désirables. 
La demoiselle, aussi élancée soit-il, lui demanda de sa voix cristalline qu'elles étaient en gros, les raisons de sa visite. La fuite ? La folie ? L'indécence ? La prise de conscience ? Que pouvait-il bien répondre à cela... ? Le jeune homme recula de quelques pas, se dirigeant vers les étagères débordant de connaissances. De l'encre prisonnière de papier jaune. Des idées ancrées à jamais. Un lot d’absolu, pour ce réel perdu.

But you're still the same.
Haussant les épaules et se mordant la lèvres avec animosité, il finit par lâcher en soupirant. « Ce que vous voudrez qui pourrait tromper mon ennui en vérité. Je suis las de ce manque flagrant de sensualité . Ou même de la pitié, que me fait éprouver, cette société. » des rimes désolantes et improvisées. Le jeune homme alla s'asseoir avec une prestance ironique. Il ne lui parlait pas, à cette femme aussi discrète qu'invisible. Non, il ne lui adressait pas de mots à ce corps, aux formes parfaites, aux ondulations idylliques... a ces lèvres gonflées d'incertitude, à ce corps sans âme. 
Non, c'était le langage du corps qui parlait. « Alors vous avez une idée ? » clin d’œil. « Je ne demande qu'à être surpris. » Haussement d'épaules. « Peut-être même ébahi. » Sourire. « Je ne veux pas me sentir désiré. » Coup de langue. « Si vous voyez ce que je veux dire ? » Rire. Poétique esthétique.


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MessageSujet: Re: ❝ I want to have control. I want a perfect body. I want a perfect soul. || Ink.   ❝ I want to have control. I want a perfect body. I want a perfect soul. || Ink. Icon_minitime

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