L'intrus ♕ [Pv : Gaoyave et Zabèle]

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Tu essayes de m’empoisonner, c'est ça ?

Goyave & Zabèle

Aujourd'hui était une très belle journée. Non, non, bien sûr que non, Zabèle n'a pas mangé ses servantes, ni empoisonné ses gardes qui lui collent aux basques... Enfin, non, Zabèle les a juste semé quelque part dans le palais. Ses plans contre Batilda se déroulaient doucement et personne n'avait décidé de fracasser le crâne de Zabèle avec des livres et encore des livres. Cela vient sûrement de ça. Que pour une fois, personne ne dérangeait Zabèle pour des idioties du genre « apprendre la valse » ou encore « les trois principaux chemins de cheminement de marchandises du royaume » mais aussi « les possibilités économiques des deux autres royaumes et la découverte déjà découverte de la puissance de Yubaba » tout comme « apprendre à gérer des gens en panique ».

Si Zabèle avait passé une belle matinée, elle était moins sûre qu'admirer le trône qui trônait dans la salle d'audience vide l'aidera à combler le vide de son après-midi. Bah oui, Batilda manquait à l'appel et Zabèle n'avait rien à demander à son étrange petit cousin qui en ce moment même, était en train de grimper sur un arbre qui frisait les nuages.
Alors, Zabèle reprit son humeur ronchon et arrêta de regarder un trône vide pour aller flotter sur le toit du palais et commenter les coiffures/chapeaux/horreurs que les passants portaient sur la tête. Il y avait une blondinette, avec des cheveux horriblement dociles, une vieille dame qui portait une moumoute tordue, et même une personne qui avait les cheveux qui clignotaient tellement le rouge ressortait sur la neige qui couvrait la belle ville. Tignasse en guirlande se dirigeait vers l'entrée du palais. Mais les gens n'avaient pas de belles coiffures aujourd'hui ce n'était pas intéressant à commenter.

Sûre d'elle, celle-ci se dit qu'elle tomberait en chute libre jusqu'aux deux mètres requis au bon fonctionnement de son pouvoir et se mettrait à flotter pour ne pas s'éclater comme une crêpe. Bien sûr, son pouvoir n'était pas d'accord, de ce fait, elle fit des glissades le long des toits courbés du palais avant de finir sur les fesses. Celles-ci amortirent le choc, mais pas assez pour lui éviter une grimace qui fit peur aux passants. Oui, encore plus que de voir une fille dévaler les toits... Quoique ceux-ci étaient habitués à ce genre de singeries de la part de la princesse grise.

La princesse en question les gratifia d'un "vous voulez ma photo ?" de leur aide puis elle se mit à courir (oui oui, à courir) pour... Retourner dans sa chambre.

Zabèle crut remarquer la tignasse rousse guirlande qui clignotait beaucoup moins que dehors, au fond d'un couloir. Elle ne se souvenait pas qu'il y avait un garde comme cela au palais. Mis à part son garde personnel dont les cheveux étaient roses. Elle haussa les épaules pour se diriger vers les chambres royales du palais. Pour en ressortir une demi-heure plus tard.

Et elle recroisa le « nouveau » qui ne portait pas du tout l'uniforme des gardes. Suspicieuse, elle flotta derrière lui, puis quand elle arriva à sa hauteur, elle planta ses ongles parfaitement vernis dans son épaule pour l'obliger à se retourner. L'ultime grâce de la princesse lui dit :

« T'es qui toi ? Pourquoi un simple civil est dans le couloir des suites royales ? »

Les sourcils froncés de Zabèle pourraient en faire fuir plus d'un. Mais cet intrus allait devoir rester avec elle tant qu'il ne lui aurait pas donné une raison valable de sa présence dans cette partie du palais, et pourquoi les gardes ne l'avaient pas arrêté.

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U R a Bad Princess

Au départ, ça se présentait bien. Au tout début, je veux dire. Goyave s'est réveillé ce matin avec un pigeon sur le ventre. Comment avait-il réussi à entrer ? Nul ne le sait. Dans le bec de ce pigeon, il y avait une lettre que notre fruitier reconnaît. Cela ressemble aux lettres de Barthélémy, du papier officiel venant tout droit du Palais des Bains. Sauf que cette fois-ci, la lettre est tapé à la machine. À moitié réveillé, Goyave tente de déchiffrer le sens de cette lettre. On lui demandait d'apporter en urgence des fruits diverses et variés pour la reine Batilda. Fatigué, il se lève et file dans sa serre. ( En effet, il a décidé de transformé son verger en serre tout les hivers pour cultiver un maximum de fruits d'été toute l'année )Voyons... Il y a encore le Pommier aux pommes si belles dont il s'était occupé pour en offrir une au petit blond. Le jeune homme saisit un panier et cueille quelques pommes auquel il ajoute des citrons et quelques poires.

Sa belle cueillette faite, le roux file se préparer et enfile un gros manteau ainsi qu'une écharpe. Le panier sous la main, son sac sur son dos, il est prêt à partir. C'est alors qu'il croise un collègue marchand qui lui demande où il va. Tout naturellement, il répond :

" Je vais au Palais des bains, donner des fruits à Batilda. "

Choqué, le marchand l’engueule en lui lançant des jurons comme traître ou hypocrite. C'est vrai qu'en ce moment la reine de la Cité de Yubaba n'a pas une très bonne réputation avec les diverses exécutions qu'elle à lancée à tout va, mais au fond de lui Goyave est sûr que c'est une bonne personne. Peut-être. Et de toute manière, c'est une cliente comme une autre. Fruits contre argent, et voilà. Alors les préjugés, Goyave s'en fiche.

Tout de même, le voyage est assez long, mais il arrive enfin à Yubaba. Cet endroit l'effraie un peu, étant donné les tonnes de choses qui s'y sont passé mais le marchand se doit de garder son calme. Il file vers le palais sans faire attention au soudain vacarme qui se trame derrière lui. Une fois sa commission faite, il s'apprête à rentrer et vite se mettre au chaud dans sa petite maison quand une douleur se fait ressentir dans son épaule. Quelqu'un vient de lui serrer l'épaule très fort, le forçant à se tourner. Devant lui, une jeune fille à la peau pâle, de longs cheveux noirs et un regard patibulaire. C'est drôle, elle semble flotter légèrement au dessus du sol.

" T'ES QUI TOI ? POURQUOI UN SIMPLE CIVIL EST DANS LE COULOIR DES SUITES ROYALES ? "

Complètement interloqué ( surtout parcequ'elle lui a fait mal ), il répond d'un air vraiment faché qui cache une légère peur :

" Je suis Goyave, le type qui vends des fruits et c'est mon épaule que vous avez trucidée, la malade. La reine Batilda m'a demandé de lui apporter des fruits et j'ai fait mon devoir. Alors si vous êtes pas celle qui va me donner de l'argent je vous prierais d'éviter de me faire mal, merci. "

À cet instant, il n'est pas au courant qu'il vient d'être effronté face à Zabèle, la princesse. Quel idiotie...

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Tu essayes de m’empoisonner, c'est ça ?

Goyave & Zabèle

Zabèle faillit ressembler à un poisson si sa fierté ne l'avait pas empêché de gober du vide. Allons bon. Depuis quand les misérables paysans se permettaient-ils de lui parler comme cela ? Zabèle, qui serrait encore l'épaule de l'intrus enleva sa main, comme brûlée. Elle se serait bien mis à taper du pied comme un enfant pourri gâté, si elle n'était pas entrain de flotter. Ou sinon, à balbutier... Mais elle ne le fit pas, elle avait trop de royauté pour ça.

Cela faisait longtemps que l'on ne lui avait pas parlé sur ce ton. Elle essaya tant bien que mal de masquer son étonnement. Parfois, elle regrettait de ne pas avoir son garde avec soi. Où était-il d'ailleurs, elle en aurait bien besoin. Tout de suite, là, maintenant.

« Sache, que je peux te faire emprisonner pour m'avoir parlé sur comme cela. Intrus. Je fais du mal à qui je veux. Tu n'es pas en rang pour riposter. Surtout si tu dis venir apporter des fruits à Batilda. Je te prie d'avoir du respect. Merci. Bien que je doute fortement que tu sois un quelconque vendeur de fruits. Si Batilda voulait des fruits, ce n'est sûrement pas de toi quelle en aurait commandé. »

Bien sûr, Zabèle ne connaissait rien de cet intrus. Et elle se permettait de le tutoyer alors qu'elle lui demandait le respect. Quelle tête en l'air, cette Vampire. Elle se mordit la joue en enroulant une de ses mèches autours de son doigt. Elle fit rapidement le tour de... L'homme pour lui bloquer le passage.

« Maintenant, je veux savoir qui tu es vraiment »

Zabèle prit sa pause de princesse aguicheuse en attendant une réponse et en flottant au dessus du sol.

Hrp : haha. J'avais oublié d'enlever les grosses lettres des paroles. En vrai, elle parle normal.

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I'm totally insane

Cette jeune femme, que Goyave sait désormais importante ne cesse de gigoter dans les airs. Il trouve ça définitivement classe et hyper génial. Mais là n'est pas le problème. Cette fille tente de l'arrêter et il n'aime pas ça du tout. Déjà qu'il a un peu peur de cette cité. Il n'est ici que depuis un an environ, et c'est déjà la foire. Il y a eu des morts à tout va. Et dans ces murs traine encore Jack, ou des vilains du genre.

Au lieu de s'emporter et de s'énerver, il souffle un coup et lui répond calmement. Le roux insiste sur le tutoiement, si elle veut le faire il n'y a pas de raison pour ne pas faire de même. Et si elle doute de sa véracité, il allait lui prouver qu'il ne s'appelle pas Goyave pour rien.

" Sache, Mademoiselle, que je peux te faire vivre le meilleur instant de ta vie avec ce citron. " il attrape un citron dans son panier " Regarde. C'est un de ces affreux citrons, j'ai horreur de ça. Et pourtant, il me suffit de... " goyave claque des doigts " ... pour lui donner un goût exquis ! Je t'en prie, goûte et dis moi ce que tu en penses. "

Il lui presse limite ce pauvre fruit dans la main, il veut être sûr qu'elle en croque un petit morceau. Un concentré de mangue et de banane, il n'avait jamais testé ces deux saveurs dans une seule composition et aimerait bien savoir ce que ça donne. Il repense à Envy, à ce livreur qui a disparu sans laisser de trace et aux autres qui ont subis les répercutions de Yubaba. Et si c'était une mauvaise idée au final ? C'est tout ce que Goyave n'espère pas, il va tenter de revenir chez lui vivant et en un seul morceau...

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Tu essayes de m’empoisonner, c'est ça ?

Goyave & Zabèle

La dernière chose à laquelle Zabèle s'attendait, c'était que l'on lui force la main pour qu'elle mange un fruit. Elle n'eut même pas besoin de réfléchir pour devenir suspicieuse. Il y avait beaucoup de personnes qui n'aimaient pas beaucoup les Trafalgar. Alors Zabèle, tout comme sa cousine sûrement. Avait appris à se méfier de ce que l'on lui donne à manger. Bien sûr, toute la nourriture était testée par... Des testeurs avant d'arriver à la table de la vampire... Bien souvent froide.
Alors, quand ce n'était pas le cas, elle se doutait toujours que quelqu'un veuille sa mort. Bon sang, elle n'est même pas encore reine. C'était un bon début.

« Admettons que ce soit le cas. Je te préviens, si ce fruit est empoisonné, je boirais ton sang jusqu'à la dernière goute avec mes canines de vampire, avant même que je n'ai pu mourir empoisonnée par un citron. »

Elle serait sûrement morte avant d'avoir pu réaliser ses menaces, mais Zabèle aimait faire peur aux gens avec son don. Elle n'avait jamais dit à personne que l'ail ne lui faisait rien, tout comme les autres préjugés. Elle aimait bien les préjugés. Alors les gens la pensent vulnérable. Mais ce n'est pas le cas. Elle se contente de faire semblant.

La bimbo vampirique approcha ses lèvres du fruit, non sans l'avoir senti avant. Aucune odeur bizarre. Un citron commun en apparence. Zabèle aimait bien les citrons. Le citron était ouvert, là où le jeune homme l'avait pressé contre sa main. Elle aspira le jus à la manière d'un vampire et la seule réaction qu'elle eut fut une grimace. Mais où était le goût du citron ? C'était un mélange exotique... Pas déplaisant... Mais tellement différent, que Zabèle crut d'abord que c'était du poison, mais voyant que cela ne lui faisait rien... Du moins, pas encore, elle éloigna le citron de ses lèvres peintes en noir.

« C'est plutôt spécial, admit-elle. Mais ce n'est pas mauvais. P-pourquoi... Où est le goût du citron ? demanda-t-elle fermement. »

Elle se posa sur le sol, se sentant vachement plus petite d'un coup. Si elle s'évanouissait, même 50cm pouvaient être fatales. Toujours suspicieuse, la princesse.

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Fruit Master

D'abord intrigué, Goyave observe cette femme volante et ce fameux fruit qu'il lui a confié. Puis l'intrigue vire à la frousse après cette terrible menace. Alors comme ça c'est un vampire ? Et elle vole en plus de ça. C'est toujours mieux que les vampires de Twilight. Eux, il brillent.

" Ne t'en fais pas, si j'avais envie d'empoisonner quelqu'un je l'aurais hypnotisé avant, ça n'aurait pas de sens. "

Le fruitier se surprend lui même a dire de telles atrocités. Mais il se rassure en se disant que jamais il n'irais empoisonner quelqu'un, il a trop bon fond pour ça. Il a juste vu un peu trop les Experts. Bon sang ce que la télévision lui manque. Moins que sa famille bien sûr mais il tuerais pour un peu de wifi. Skies Kingdom est un monde absolument fantabuleux mais la technologie quelque peu reculé est son pire défaut. Mais cette jeune femme ne peux pas le savoir, elle n'a sûrement jamais vu un film de Miyasaki, la pauvre... La voilà en train de grimacer. Que se passe-t-il ? Elle n'aime pas le mélange Mangue-Banane ? Non, elle est juste assez surprise. Goyave trouve sa façon de boire du jus très amusante. Interloquée, elle redescends sur terre. Tiens, elle est plus petite que le roux. Il ne peux s'empêcher d’esquisser un petit sourire avant de lui répondre.

" Ben, en fait, c'est parceque j'ai claqué des doigts. Regarde, si je le refait... " et il le refait " ... Pouf, j'ai remis un goût de citron. Ou de citron vert même. Attend j'vais faire ça. C'est trop cool non ? C'est pas pour rien qu'on m'appelle Goyave ! Enfin bref, tout ça pour dire que je ne suis pas un terroriste hein. "

J'ai eu envie de répondre dès que j'ai lu ! owo

» Une courone ne saurait briller qu'avec la bonne tête. ● Zabèle.
» zabèle ▬ i'm sick of bitches bitching others bitches being bitches.

L'intrus ♕ [Pv : Gaoyave et Zabèle]

L'intrus ♕ [Pv : Gaoyave et Zabèle]

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