A présent, elle n’était plus sure de se sentir aussi sereine et de toujours vouloir le faire. Mais, il y avait Hermès, elle ne voulait pas l’abandonner. Elle ne le pouvait pas. Même si à présent, à se retrouver non loin de l’endroit qu’elle pensait être l’entrée es souterrains dans lesquels elle avait vu trois personnes se faire enfermées la faisait bien flipper. Surtout parce qu’il y avait des gardes. Comment allaient-ils faire pour passer ?
Renoncer maintenant était stupide, de toute façon. Maintenant qu’ils avaient fait jusqu’ici le voyage grâce à Meantan –après qu’elle ait écrit son nom en lettre violacées dans l’air à l’aide de son doigt histoire de se présenter correctement, et après avoir écrit à Aspirine qu'elle ne connaissait pas deux des personnes enfermées, mais que la troisième s'appelle Hermès-, qui les avait littéralement fait voler jusque dans la cité. D’ailleurs, elle en avait conclu qu’elle avait définitivement le vertige. Le paysage vu d’en haut était certes magnifique mais…Il lui avait fallu un certain temps, une fois au sol, pour que ses jambes arrêtent de trembler. Fort heureusement que son moyen de locomotion était partit cherché aspirine et n’avait rien remarqué de tout cela. Elle avait eu le temps de se remettre de ses émotions une fois la rouquine arrivée.
Sans solution aucune, elle tira doucement sur la manche d’Aspirine, et lui montra, d’un signe de tête, les gardes, avec une moue interrogatrice.
Avait-elle une solution pour ça ?
Aspirine
de la Vallée du Vent
Messages : 872 Age : 25
Dons : →Insérer la guérison dans des objets
→Faire parler des poupées/peluches/jouets etc...
Tu voles, tu voles si haut! Tu voles comme ces oiseaux qui observent ce paysage tous les jours, ce paysage où les frontières sont si fines, où les frontières sont presque inexistantes, visibles uniquement par l’œil critique des humains. Cet œil dur qui regarde de cet air si froid ses voisins, les personnes différentes. Alors vole, vole au dessus de cet œil, à l'abri des regards. Tu pourrais observer ce paysage, tu pourrais apprécier de te sentir supérieure aux autres humains et pourtant. Pourtant la maladie et la peur te ronge, pourtant tu ne peux t'empêcher de fermer les yeux pour empêcher un maux, alors tu te concentres sur un autre. Sur Hermès. Tu voyais encore Miya tracer son nom, d'une écriture violette. Hermès. Un instant tu t'imagines que c'est lui qui te portait, avant le rappel douloureux des griffes de Meatan. Et enfin vous arrivez, enfin vous atterrissez. Miya est déjà là, Meantan ne porter qu'une personne à la fois. Respire, respire mon ange. Tu murmures, si doucement:
"Ne vomis pas, ne vomis pas. "
Tes conseils ne portent pourtant pas leur fruit. Tu ne peux pas t'empêcher d'aller expulser ton déjeuner dans un coin du château. Tu sens un tapotement sur ton épaule. Tu tournes la tête.
"Yo ça va ? Allez, tu vas pas renoncer hein?! On part à l'aventure!"
Tu rigoles. Non, tu allais partir à l'aventure. Rapidement tu te redresses, sur tes pieds. Tu étais vivante et tu ferais tout pour qu'Hermès le soit également! (et les autres bien évidemment mais tu n'étais pas très intelligente, tu te concentrais sur ceux que tu connaissais). Vous pénétrez dans le château, ne vous faisant pas embêter. Et là, problème. Des gardes. Évidemment, il fallait s'en douter. On tire sur la manche de ta robe que tu avais enfilé auparavant. Miya te désigne les gardes. Comment faire? Une série terrienne te revient. Tu souris. C'était exactement ce qu'il fallait faire. Tu leur explique le plan. S'habiller comme les gens de Yubaba. Et bluffer. Bluffer était la clé de tout. Vous allez vous faire passer pour des enquêteurs appelés par Batilda. Meantan, lui, s'habillerait comme la garde envoyée spécialement par Batilda pour les surveiller. Oh mon Dieu tu étais tellement intelligente. Oh mon dieu, quelle bonne idée! Vous ressortez discrètement et tu hurles en voyant le prix des robes. C'était tellement cher! Tu ne pouvais en acheter qu'une seule. Oh, vous volerez les autres. Tu achètes une robe pour Miya et fait comme si vous repartiez. Tu lâches alors Badaboom qui attire l'attention du vendeur.
"Hey c'est quoi ce truc?! Mais c'est laid ! Non mais sérieusement, tu les arnaque tes clients là! Hey, regarde mes fesses! "
Tu en profites pour voler une robe. Hahaha, sale délinquante.
Ceci était une parenthèse totalement inutile.
Vous rentrez donc au château, après vous être changées. Meantan resterait tel quel. Enfin, en humain. Vous volez juste une épée pour faire comme un vrai garde. Tu donnes des instructions. Pour Miya, garder l'air hautain. Pour Meantan, garder un air neutre. Vous arrivez devant les souterrains. Les gardes vous arrêtent d'un geste de main.
"Désolé mesdames, l'accès est interdit aux intrus."
Tu hausses un sourcil. Tu jouais plutôt bien la comédie. La tête haute, l'accent hautain tu réponds:
"Je vous demande pardon? Il semblerait que vous ne soyez pas au courant des ordres mon cher! Nous sommes envoyés par la Reine Batilda Trafalgar elle-même! Êtes-vous si bêtes que ça, vous et vos collègues que l'on n'a pas cru juger bon vous en informer? "
Tu le vois se vexer. Et hésiter. Il regarde ses collègues, un peu confus.
"Attendez ici nous allons vérifi..."
"Oui, allez-y, allez vérifier!"
le coupes-tu,
"allez déranger la Reine dans ses activités! Cela vous vaudra sûrement une grande promotion! Vous allez encore plus passer pour des idiots!"
Tu les vois hésiter. Ne restait plus qu'à apposer le coup fatal. Tu fais mine de t'avancer, traçant déjà un passage entre eux.
Vous n'aurez pas besoin de nous escorter, elle a déjà engagé quelqu'un pour ça!
Tu désignes Meantan. Ils baissent les armes et vous laissent passer. Gagné. Tu laisses Badaboom à l'entrée pour les surveiller tandis que vous vous enfoncez dans les profondeurs de ces sombres boyaux.
Invité
Invité
Sujet: Re: Forcer le Destin. Lun 2 Sep - 22:15
Forcer le destin.
▬ « ... erf ».
Meantan est fatigué, il a aussi très mal aux pattes. Normal, il vient de transporter deux personnes à la suite. Et de voler sur un assez grande distance plutôt rapidement. Sa fatigue se reflette sur son visage. Une fois qu'il eut déposé Aspirine sur le sol, il soupira et plia les jambes quelques fois, histoire de faire partir la douleur. Mais il arrêta rapidement. Aspirine avait le mal de l'air visiblement. L'homme-oiseau se sent désolé et va vers elle, passe une de ses ailes derrière elle et lui dit doucement.
« Excuse-moi, je ne suis pas fais pour transporter des gens apparemment, les serres ne doivent pas faire du bien aux épaules en plus, ça va aller ? »
Oui au final ça allait, elle rigolait, se redressait, dans ses yeux brûlait l'envie d'aventure. Miya faisait un signe à la rouquine, Meantan observait la scène, ayant repris forme humaine, il essayait de désengourdir ses jambes et étirait ses bras. Il aurait des courbatures pendant une semaine. Puis Aspirine propose un plan, se déguiser en yubabayien, boarf, aller pourquoi pas, hein ? Pis c'est pas comme si il avait une meilleure idée après tout. Tout se passe, du'n coup il se retrouve fringué comme un garde, Aspirine lui dit de faire le neutre chiant et blasé, bon, juste le neutre ok, mais blasé reste présent. Il ne lui plaît pas ce costume, si jamais il devait fuit, il ne pourrait que se changer en oiseau de 6cm de long sans la queue, alors ça ne serait pas génial pour prendre les filles chacune par un bras et s'envoler le plus vite possible, bien que difficilement. Ouaip, il y avait pensé, au cas où , ce bougre de brun bouclé pensait à la fuite, s'il le fallait, mais il devait bien sauver Hermès et les autres, il en avait envie. BREF.
Au final, Aspirine embrouillait les gardes du château, les trois compères avançaient côte à côte, le garçon essayant de paraître naturel même si il devait avoir une démarche bizarre, vu comment ça lui lançait dans les jambes, il se retenait de grimacer, mais franchement, il avait trop mal aux cuisses. S'il avait ses pattes tout irait sûrement mieux, les muscles n'étaient pas tout à fait pareil, mais des jambes d'humain c'est de la merde. Bon, Meantan ne sait pas où aller, il n'est jamais venu ici et n'a pas une seule foutue idée de vers où marcher. Il se tourne vers les deux nana et leur demande, d'une voix basse. « Bon, euh, on va où là ? Je suis déjà perdu. »
"Prendre un air hautain, dans cette robe qui n'était définitivement pas faite pour elle, elle n'aurait su dire si elle en était capable ou non. Le plan d'Aspirine semblait être foireux, vraiment foireux. Le genre de truc qui, dans son monde, ne fonctionne que dans les films. Et pourtant, par elle ne savait trop quel miracle, ils étaient entrés. Et ce n'était certainement pas a cause de son jeu d'acteur, mais très certainement grâce à celui d'Aspirine, plutôt. Et d'un sourire, elle la remercia. Même si elle ne le comprendrait certainement pas de la sorte. Le lui dire aurait été tellement plus simple. Mais elle en était incapable, hélas.
Pas comme Meantan, qui lui, s'était claire exprimé sur le fait d'être perdu. Oui, c'était normal. Ils venaient tous de la vallée. Ils ne pouvaient pas avoir mis les pieds ici. Mais Miya, elle, reconnaissait cet endroit. Aussi avait-elle commencer à s'avancer là où elle avait vu les gardes se diriger, non sans avoir pris la main d'Aspirine. Non pas seulement parce qu'elle ne voulait pas qu'ils se perdent, mais aussi parce qu'elle était un tout petit peu effrayée, quand même. D'ailleurs, c'est inconsciemment qu'elle l'avait légèrement serrée lorsqu'ils passaient près des ossements.
Elle se senti presque soulagée, lorsqu'enfin elle s'arrêta devant une porte.
Aspirine
de la Vallée du Vent
Messages : 872 Age : 25
Dons : →Insérer la guérison dans des objets
→Faire parler des poupées/peluches/jouets etc...
Oh mon dieu. Oh mon dieu. Ça a marché ! Toi même tu ne pensais pas que ça allait marcher aussi bien. Oh mon dieu, tu avais tellement abusé de ces films terriens ! C'était vraiment. Vraiment. Vraiment. Un miracle. Le genre de truc mais extraordinaire. Tu retins de justesse un cri de triomphe, accompagné d'un geste peu poli de l'index aux gardes. Tu jubilais. C'était vraiment génial ! À vrai dire t'étais pas vraiment sûre que ça marcherait. Pour être tout à fait honnête. Pas sûre du tout. M'enfin. Ils étaient pas vraiment pas malins ces gardes ! Cela dit, tu ne le savais pas mais tu ne l'étais pas beaucoup plus .
Vous marchiez, un peu perdus, comme l'avait aimablement fait remarquer Meantan. Mais il fallait relativiser voyons ! Pourtant, Miya, elle, semblait reconnaître l'endroit. Elle te prend la main et marche d'un pas plus assuré, te dirigeant vers une porte. Vous passez devant des ossements. Tu frissonnes. C'était glauque! Ta respiration se coupait. Il y en avait des dizaines . C'était ... effrayant. Même toi, Aspirine, l'insouciante, tu avais du mal à respirer, à les ignorer. Tu sentais comme l'odeur de la mort dans l'air. Reprend toi Aspirine. Tu dois être forte. Pour Hermès. Tu dois te concentrer, être prête. Être comme ces hommes dans les séries terriennes... qu'est-ce que c'était déjà ? Ah oui, des ninjas! Sois un ninja Aspirine ! Discrète, rapide et imbattable ! Miya s'arrête devant une porte. Tu la regardes.
Tu connais cette porte gamine ?
Batilda
de la Cité Yubaba
Messages : 1260 Age : 27
Âge physique : dix-neuf ans Âge mental : dix-neuf ans (a) Groupe : yubaba rpz Dons : contrôle & matérialisation des rêves
Sujet: Re: Forcer le Destin. Ven 11 Oct - 18:54
FAR TOO YOUNG TO DIE.
Quelque chose clochait.
Batilda le sentait. Il y avait une présence incongrue dans son palais. Un corps étranger, une goutte de poison. Des infiltrés. Elle n'était pas dupe, elle savait. Elle se doutait depuis longtemps déjà qu'une chose pareille risquait d'arriver. Qu'Ils viendraient. Les héros de la société, les amis de la populace. Prêts à tout pour sauver ceux que Batilda avait osé emprisonner ; selon le principe bidon qu'il faut toujours soutenir les proches en difficulté. La souveraine de la cité écarlate ne pouvait pas comprendre cela. Risquer sa peau pour quelqu'un d'autre ? Quelle idée stupide ! Mais peu importait son avis sur la question, à présent. Ils étaient là. Et il était hors de question de les laisser faire un pas de plus dans sa demeure, en toute liberté, tels des animaux découvrant le monde. Il y avait bien trop de secrets entre ces murs, bien trop de choses que Batilda préférait cacher. Si ça l'avait amusée un temps, de les voir tourner autour du palais en se demandant comment entrer, à présent qu'ils étaient parvenus à leur fin, le jeu était beaucoup moins drôle. Il était grand temps de terminer la partie. Alors la Reine leva le menton et appela le chef de la garde d'un signe de la main.
« Mettez-moi ces imbéciles dehors. »
Ensuite il y eut le cliquetis des armures, le pas lourd des soldats dans les couloirs, le silence. Et puis trois silhouettes jetées par la grande porte, sans façon. Sa Majesté replaça délicatement sa couronne sur sa tête, un mince sourire étirant ses lèvres.
L'heure de la sentence avait sonné, finalement.
Invité
Invité
Sujet: Re: Forcer le Destin. Ven 11 Oct - 20:43
Meantan a écrit:
Forcer le destin.
▬ « here i come. ».
Ils avançaient, un peu, dans le tout début des souterrains. Des os, des trucs, mouais, plutôt berk. Meantan n'était pas vraiment enthousiaste à l'idée de marcher sur des ossements mais en même temps, il ne pouvait pas abandonner son déguisement si réaliste de garde paumé, déjà que c'était un miracle si ils étaient entrés, avec ce plan plus que louche. Mais au moins les voici qu'ils étaient là, et mon français de narratrice est génial. Meantan marchait devant les deux filles qu'il « escortait », sur ses gardes. Il n'était pas vraiment rassuré, il avait l'impression d'entendre des bruits de pas venant de partout, des voix, des ordres aboyés. Pourtant rien ne se passait, ils suivaient l'instinct de Miya, s'il avait bien compris. Un autre bruit de pas, plus proche cette fois-ci, le fit s'arrêter. Dans un réflexe protecteur il se rapprocha de ces camarades et voulu les entourer de ses ailes. Sans ailes c'était plus difficile bien sûr, il les tenait juste contre lui par la taille, fixant l'entrée du tunnel, sceptique et un brin d'inquiétude se lisait sur son visage. La suite fut très rapide. Chacun fut attrapé par deux gardes, ceux de Meantan étaient même plus grand que lui, et ils se firent jeter comme des vieux bouts de viande par la grande porte du palais, c'était limite sans un coup de pied au derrière. Avant de heurter le sol, par simple réflexe et sans plus rien contrôler, la mésange déploya ses ailes pour amortir sa chute, envoyant l'armure valser quelques mètres plus loin au passage, il se retrouva à nouveau torse-nu. C'était sans compter un vilain poteau décoratif contre lequel il se heurta, non, pas une gentille caresse, il se le prit carrément en plein milieu du dos et en eut le souffle coupé pendant quelques secondes. La reine Batilda les regardait de haut, devant la porte. À cause de la lumière venant de l'intérieur, Meantan ne voyait que sa silhouette. Mais la présence de cette femme lui suffit à le faire exploser. Pourtant il est relativement calme d'habitude, il n'attaque personne, il ne fait rien. Mais là, non, peut-être que dans le basculement des choses, c'était sorti tout seul. Il se releva, toussa, la respiration rauque, et battit des ailes pour garder son équilibre sur ses jambes encore douloureuses, tout en s'adressant à la reine d'une voix faible.
« Laisse les prisonniers partir, sorcière ! »
Ses yeux étaient emplis de mépris, il ne savait même pas vraiment d'où venait toute cette haine, mais de toute façon, ce qui était fait était fait, il maintint sa position en cherchant le regard de la souveraine pour plonger ses yeux dans les siens.