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 ACTE I; Une rencontre musicale ▲

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MessageSujet: ACTE I; Une rencontre musicale ▲   ACTE I; Une rencontre musicale ▲ Icon_minitimeDim 11 Aoû - 18:44



« Stanislav... Aide moi ... »

Cette voix. Toujours cette voix. Celle d'une petite fille. Tu la vois, de loin. Elle te regarde, en pleure. Elle brûle. Qu'est-ce-que tu attends ?! Mais sauve la ! Tu ne peux pas courir. Tes pieds restent figés au sol pendant que la fillette brûle. Tu aimerais l'aider, mais tu ne peux pas. Tu regardes autours de toi. Tu es dans une plaine de jeux. Elle te parait familière. Comme si ce n'était pas la première fois que tu sois là. La petite fille est habillé d'une robe bleu. Ta couleur préférée. La robe a quelques tâches brune au fait qu'elle brûle. Elle a de long cheveux blond et ses yeux sont brun. Elle n'a rien d'effrayant. Pourtant, elle brûle. Elle hurle. Tu regardes tes vêtements. Tu es exactement habillée comme elle. Vous ne portez pas de chaussures. Tu ne comprends pas. Qui est-ce ? Pourquoi es-tu ici ? Pourquoi est-elle en train de brûler et pourquoi est-ce-que tu ne sais rien faire ?

« Stanislav ... Je croyais que tu étais mon amie ! ... Aide moi, je t'en supplie ! J'ai mal !! »

Tu bouches tes oreilles. Ta tête te fais mal. La fillette pleure de plus en plus en baissant la tête. Elle essaie de se débattre mais tu remarques qu'elle est attachée à un poteau en bois. Lui aussi est en train de brûler. Tu vois sa peau en train de noircir. Qu'est-ce-qui se passe ici ?! Tu as peur. Tu te sens mal à l'aise. Tout un coup, un bruit de sirène retentit. Ce n'est pas une bête sirène de police ou autre. Mais un bruit très grave. C'est au même moment que la blondinette rigole. Hein ? Pourquoi rigole-t'elle alors qu'elle est en train de brûler ? Tu ne comprends plus rien. Elle relève la tête. Elle rigole de plus en plus en te regardant. Tu prends peur et tu essaies de bouger, mais sans résultat. Quand la sirène s'arrête. La jeune fille arrête de rigoler et te regarde un long moment. Ensuite, elle sourit, et te dit;

« Regarde moi, je brûle. »

Elle disparaît. Tout le décors se met à disparaître. Mais toi, tu restes là. Tu es dans une énorme salle blanche et il n'y a plus rien. Tu entends juste le bruit du feu, les rires de la fille et la sirène. Bienvenue en enfer.




Un cauchemar. Ce n'était qu'un cauchemar, ou plutôt, la suite d'un long cauchemar que tu fais depuis que tu es arrivé ici. Plus le temps passe et plus il est effrayant. Tu ne sais pas pourquoi, mais il est là. Tu sursautes et tu es en sueur. Tu prends ton temps a te calmer. Tu te lèves pour aller dans ta salle de bain et tu te mouilles le visage avec de l'eau bien froide. Ça te fais beaucoup de bien. Tu as des cernes sous les yeux. Tu vas mal. Tu te sèches le visage et tu vas chercher des vêtements. Tu fais simple. Un débardeur gris avec un signe bizarre dessus et un short en jeans feront l'affaire. Tu te changes dans la salle de bain, puis tu te brosses les cheveux et tu en fais une jolie queue de cheval. Tu t'occupes de ton oeil gauche -à moitié aveugle- et tu remets ensuite ton bandeau pour le cacher. Tu te brosses ensuite les dents, puis tu descends. Avec ce fameux réveil, tu n'as pas eu le temps de regarder l'heure. Il est déjà 11h. Heureusement, c'est jour de congé aujourd'hui. De toute façon, tu n'as pas du tout envie de rester assise derrière un comptoir toute la journée a attendre des clients. Pour ton petit déjeuner, tu manges un croissant avec du café. Au moins, le café va bien te réveiller. Tu réfléchis au rêve que tu as fais. Peut-être que tu as fais ce rêve car il est prémonitoire. Tu n'en as aucune idée, la seule chose que tu sais, c'est que chaque nuits, ce cauchemar devient de plus en plus effrayant. Bref, que peux-tu faire de la journée ? Tu n'as rien à faire et il fait beau. Pourquoi ne pas aller te promener ? Tu te lèves et nettoies ta tasse que tu as utiliser. Au moins, pas de vaisselle pour ce soir. Tu prends ton porte-feuille que tu fourres dans ta poche arrière de ton short et tu mets la clé dans un pendentif que tu portes autours du cou. C'est idiot, mais c'est le seul moyen pour que tu ne la perds pas. Tu descends ensuite les escaliers qui relient ta boutique à ta maison et tu entres dans ta boutique par la porte arrière. Tu as toujours trouvé que celle-ci était effrayante dans le noire. C'est vrai qu'une pièce remplis d'armes, ce n'est pas super amusant, surtout dans l'obscurité complète. Tu sors. Le vent chaud souffle dans ta queue de cheval et laisse s'envoler deux-trois petites mèches rebelles. Tout un coup, tu as l'impression que le monde s'arrête. Tu as l'impression d'être seule, dans le royaume. Il n'y a plus personne. Tu entends des voix. Plus tu avances et plus la rue devient sombre. Tu lèves la tête. Aucun nuage. Le cauchemar recommence-t'il ? Pourtant tu es bien réveillée. Il fait sombre maintenant et tu entends des voix. Qui est-ce ? Deviens-tu folle ? Tu as des doutes. Tu prends peur et tu t'arrêtes. Tu te bouches les oreilles pour ne plus entendre ces appels, ces cris et ces pleures. Depuis que tu es ici, tu les entends. Pourquoi ? Qu'est-ce-que tu as fais pour en arriver à ça ? Tu fermes l'oeil. Tu respires fort quand tout d'un coup... Un violon. Une douce musique jouer par un violoniste. Tu ouvres l'oeil et tu remarques que tout et redevenu comme avant. Les voix sont parties, quand tu avances, cela ne devient plus sombre et la rue est remplis de gens. Comme hypnotisée, tu suis la mélodie. Elle t'amène dans une rue voisine. Cette musique est jouée par une jeune femme blonde bien plus grande que toi. Elle a l'air d'avoir la vingtaine. La douce mélodie arrive à te faire oublier ces cauchemars que tu fais -et vis- depuis que tu es arrivée ici. Tu l'écoutes jusqu'à ce qu'elle finisse, ensuite, tu lui souris.

« C’était vraiment très joli. »



codage par palypsyla
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MessageSujet: Re: ACTE I; Une rencontre musicale ▲   ACTE I; Une rencontre musicale ▲ Icon_minitimeLun 12 Aoû - 12:49

Mauvaise nuit. Encore. Cauchemars. Encore. Sonatine. Encore. Fait chier. Le matin est arrivé, mais je décide de lézarder au lit. Pour le coup, je me rendors sans m'en rendre compte et grapille deux heure de sommeil de plus. Soit Requiem a pas réussi à me réveiller, soit il a pas eu le cœur d'essayer. En tout cas quand je me lève, il est déjà parti à son bureau. Je le regrette un peu, ça m'aurait fait du bien de le voir. Mais bon. J'ai l'estomac en vrac, alors je saute le déjeuner pour sauter directement sous la douche.

Je descends à l'atelier, mais je me sens pas d'humeur à bosser ce matin. De toute façon c'est pas comme si les clients se bousculaient au portillon... Enfin j'en ai quelques uns, faut pas se plaindre, mais disons que c'est loin d'être la panique, du coup je pense que je peux bien me permettre une matinée de congé. Je laisse quand même un mot sur la porte, au cas où, et puis je pars me promener en ville, avec mon violon bien sûr.

Je marche au hasard, je ne sais pas vraiment où je vais. Je me balade. Il n'y a pas foule, mais tout de même quelques personnes qui ont l'air de faire comme moi, de flâner au hasard. C'est vivant sans être bondé. Juste ce qu'il me fallait. La plupart des gens ont l'air de bonne humeur, ça me fait du bien. Ça me rappelle que le reste du monde continue à tourner. Et que je devrais suivre le mouvement.

Quand j'en ai assez de marcher, je m'assois sur un banc. Je regarde la vie passer. J'aimerais bien que Requiem soit là. Et Sonatine, mais ça... Je pourrais toujours passer à son bureau. À Requiem, je veux dire. Mais je veux pas le déranger. Surtout que le connaissant, si je vais le voir il laissera tout en plan pour s'occuper de moi, même s'il a du boulot par-dessus la tête... Non, vaut mieux que je le laisse tranquille. J'irai peut-être l'enlever pour le déjeuner.

En attendant j'ai les doigts qui commencent à me démanger. Je déballe mon violon délicatement, et je pose l'étui par terre devant moi, signe universel que j'accepte les donation – après tout autant mêler l'utile à l'agréable – et je me mets à jouer. Pas une musique en particulier, comme souvent, je laisse juste l'archet danser sur les cordes sans vraiment réfléchir à ce que je fais. Je laisse la musique dire au monde ce que je ressens, mon violon chanter mes peines et mes joies. Surtout mes peines, à cet instant.

Mon inquiétude pour Sonatine, mes regrets et ma culpabilité d'avoir laissé mes parents perdre leur deux filles avec rien de plus qu'un mot de quelques lignes, mon impuissance à aider Requiem, ma colère aussi que ma petite sœur ait pu lui faire tant de mal, tout ça se mélange, s'envole en une mélodie qui m'entoure, tourbillonne autour de moi, me fait oublier le reste, la rue, les gens qui passent, qui me regardent, que je ne vois plus derrière mes paupières closes.

Et puis petit à petit, la mélodie s'éteint, s'estompe, jusqu'à se terminer complètement. Tout est sorti, mon violon se tait. Je rouvre les yeux, reprend pied avec la réalité, le monde qui m'entoure. Je me rends compte que j'ai quelques spectateurs, qui se dispersent en voyant que le spectacle est terminé. Certains me font même grâce de quelques applaudissement, je les remercie d'un signe de tête.

Et puis il y a cette fille qui me sourit, et qui complimente ma musique. Et je sais pas pourquoi, mais ces quelques mots me touchent bien plus que tous les applaudissements que j'ai reçu et les quelques pièces qui égaillent mon étui à violon. Peut-être parce que je les sens sincères. Quand je lui réponds, je souris aussi, sans même avoir à me forcer.

- Merci.

Je ramasse les sous et range mon instrument tout en la regardant. Elle est pas très grande, a l'air plus jeune que moi de quelques années – mais j'ai appris que ça ne veut pas forcément dire grand chose ici – et les même cernes que moi sous les yeux. La même ombre dans le regard cachée sous un masque de normalité. On dirait qu'il n'y a pas que moi qui dort mal, dans le coin. Je sais pas si c'est dû à ça, ou quelque chose d'autre chez elle sur quoi j'arrive pas à mettre le doigt, mais je décide que je l'aime bien. J'ai besoin de compagnie aujourd'hui, et j'ai l'impression qu'elle aussi. Je me relève et lui tend la main.

- Je m'appelle Melody. J'allais manger un morceau, ça te dit ? Je sais pas toi, mais moi je meurs de faim.
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