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 Regarde, sur ces hauteurs, on semble dominer le monde entier. [PV. Cheshire]

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MessageSujet: Regarde, sur ces hauteurs, on semble dominer le monde entier. [PV. Cheshire]   Regarde, sur ces hauteurs, on semble dominer le monde entier. [PV. Cheshire] Icon_minitimeDim 7 Juil - 3:43


Feat. Cheshire cat
541 mots
Paroles en #60d7d7
©Junnie
Solitude, douce amie. Ce jour-là, je t'avais trouvé sur les roches abruptes des falaises, éloignée du capharnaüm du centre-ville. Tu me tendais les bras, comme si tu m'attendais. Tu te dressais face à moi, tes yeux me murmurant un « il faut qu'on parle ». Alors je m'étais assise à tes côtés et avait écouté tes paroles soufflées par le vent.

Tu commenças à me parler du monde qui s'offrait désormais à moi, d'un renouveau sans pareil. J'avais toute une terre à découvrir, à présent. J'étais toute ouïe face aux histoires oniriques que tu me contais, elles me consolaient étrangement. Mes regrets, tu les avais sentis. Et tu pansais mes peines en rêvant, tandis que j'avais opté pour l'oubli. Notre dialogue déclina, ta voix devint moqueuse, elle me rappelait les conneries que j'avais faites et les maux engendrés par celles-ci. Tu me disais que je m'en foutais bien de ceux que j'avais abandonnés en deçà des nuages, maintenant que je n'étais plus sur Terre. Solitude, tu m'agaçais, tu m'irritais. Tu me rendais folle.

Une dernière parole tranchante et le clapotis des vagues te chassa. Tu emportas mes mauvaises pensées dans ton envol. Tu me laissas enfin tranquille, mais dans tes discours piquants tu n'avais pas même daigner lâcher quelques réponses. Pourquoi me retrouvais-je dans cette cité ? Méritais-je vraiment la grâce d'une Reine alors que moi-même je la méprisais ? Et tout ça, n'était-ce pas un peu fou ? Si, totalement. Ce monde n'assemblait qu'incohérences avec invraisemblances. Ce monde était fou. Ça m'agaçait. Tout m'agaçait aujourd'hui. Mon nouvel habitat me faisait voir rouge. Mes nouvelles habitudes me saoulaient. Mes nouvelles responsabilités me pesaient - déjà. Et pour m'enfoncer plus profondément encore dans ce gouffre de misère, Toi, Solitude, tu étais venue jouer avec mes nerfs, alors que je te demandais réconfort. Je crissais des dents, me mordit la lèvre inférieure, comme s'il s'agissait du monde que je haïssais à l'instant-même.

D'un geste vif, je me levai et regardai l'agenda que j'avais soigneusement posé hors de portée des vagues. Il contenait les bribes de mon passé. Je le ramassai, l'empoignai, pris de l'élan, l'envoyai en pleine mer. Là, face à moi, sans même que je ne prenne conscience des faits, l'encre avec laquelle j'avais noté tous mes souvenirs terriens s'amassait en tâches difformes sur les bouts de papiers. Ils dérivaient, se déchiraient et cédaient peu à peu au poids de l'eau. La mer se chargea d'engloutir les restes de mon agenda ainsi que mes dernières mémoires. Et ça, c'était le pompon. La cerise sur le gâteau. La goutte d'eau qui fait déborder le vase. Mais quelle conne. Mais quelle conne...
« ▬ RAAAAH ! Bandes de tarés drogués aux psylos ! j'vous hais tous autant qu'vous êtes ! Ramenez-moi sur cette fichue Terre, merde ! JE VEUX RETOURNER SUR TERRE. VOUS M'ENTENDEZ, RACLURES ?! »
Ça me saoulait. Je perdais déjà la raison pour laquelle je m'énervais. Une, deux, trois larmes perlèrent sous l'effet de la colère. Plus nerveuses que tristes. Je les laissai couler. Je me fichais éperdument de mon image de dure : là haut, tout au bout de ces falaises rocheuses, j'étais seule, je pouvais pleurnichouiller à loisir. Personne ne m'entendrait, personne ne me verrait, car personne n'est là...

J'avais tort.
HORS RPG ▬ Bon voilà, c'est kk, comme toute mes intros. J'en suis teeeeellement pas fière... À 4h du mat', mon cerveau a tendance à être légèrement déconnecté et même si je suis à la bourre, je voulais absolument commencer ce RP, parce que voilà quoi. ♥ Chronologiquement parlant, ça donne l'après-arrivée de Disturb' (sisi, ça existe ce mot /out). Tu t'incrustes comme tu veux. :3 Puis euh, le scénario pourra commencer ensuite, on y va au feeling. *meurt* (ha oui, et l'icône n'a rien à voir avec Disturb'. c'est juste parce que cheshire = cat = cette image, hihihi)
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MessageSujet: Re: Regarde, sur ces hauteurs, on semble dominer le monde entier. [PV. Cheshire]   Regarde, sur ces hauteurs, on semble dominer le monde entier. [PV. Cheshire] Icon_minitimeMer 10 Juil - 22:38

Crevasse
Cruelle journée. Depuis un certain temps, l'ennui pesait sur mes épaules. Ma mauvaise humeur commençait à devenir constante. Mais, bien heureusement pour mon entourage, je ne côtoyais pas trop de monde. La journée était claire, elle incitait à une promenade gratuite, mais je ne savais pas réellement quelle direction prendre. Si personne n'avait inventé la direction, cela aurait été bien plus agréable. On se serait perdu au milieu de nul part, et puis c'est tout.

Au moins, je n'aurais pas eu à réfléchir sur mon lieu de prédilection. Concrètement, chaque personne avait parfois un lieu secret bien à elle. Hormis les plaines du royaume de calcifer, j'avais pas d'endroit fétiche à Yubaba. Le paysage m'indifférait. Seul les habitants m'amusaient. Quoique, ces derniers temps, ce n'était plus trop le cas. Je ronchonnais lorsqu'une gamine me bousculait malencontreusement. Je n'entendis aucune excuse sortir de sa gorge, ses lèvres s'étaient tout à coup cousu, elle s'était arrêtée, m'avait observé, puis était reparti en courant. Son sac volait derrière elle. J'aurais pu la poursuivre, tranquillement, en utilisant mon don principal. Je l'aurais intercepté dans une rue sombre et inquiétante, elle aurait chialé un bon coup, et satisfait, je serais reparti.

Or, mes jambes aujourd'hui, n'étaient pas de cet avis. J'avais pratiquement plus rien à faire, et mon travail me prenait de moins en moins de temps. Coursier qui ne traversait plus les frontières, c'était épique. D'ailleurs, j'mangeais plus autant que je le voulais. Je ne me privais pas spécialement, mais, je préférais garder de coté au cas où notre grande reine opterait pour cette fermeture durant des années encore. Et, pourquoi les autres royaumes avaient suivi ? Il n'y aurait pas de nouvelles attaques terroristes de si tôt. J'avais peut être tord sur ce dernier point. C'était le cadet de mes soucis. Je pensais plutôt à la manière dont j'allais survivre dans ce monde qui devenait hostile. Mais, je ne chialerais pas pour rentrer sur terre. J'avais déjà oublié qui j'étais là-bas, qui j'avais été. Quelques brides me revenaient parfois. Mais jamais je n'étais nostalgique.

Alors que mes pensées m'amenaient toujours vers ma nouvelle condition de vie, les falaises entraient dans mon champ de vision. Cela me suffit à me décider. J'y allais, et comme dans toutes les histoires, lorsqu'on ne veut voir aucune tête, on en voit. Il n'y en avait pas des milliers. Juste une. Des mots à faire pleurer les plus heureux des Hommes sortaient de sa bouche. Je venais donc de tomber sur un cas désespéré. Mais, comme dans toutes les histoires, au lieu de se barrer incognito et de faire comme si on avait rien entendu, j'ouvre ma gueule.

— Non. Personne n'entendra tes prières. Mais, si tu veux, tu peux sauter. Cela l'arrangerait bien, sur le coup. J'aurais la falaise pour moi tout seul. Non, sérieusement, je se foutais pas mal de cet endroit. Il n'y avait rien de spécial à y voir lorsqu'on connaissait trop bien les lieux. Je m'installais pas très loin de la frustrée de la vie et la regarder simplement. Mon regard appuyé insisté sur mes derniers propos. Ce qui était dommage, c'est qu'elle n'avait pas l'air d'être une personne naturellement dépressive. Je poussais un soupire, puis tournais la tête en direction de la mer. De l'eau, encore de l'eau. Depuis la fermeture des frontières, il fallait que je me pose près de ce que je haïssais le plus au monde.


codage par Palypsyla sur apple-spring
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