[Event] The Summer Wars

Les rues semblent brûlées, obscurcies par le manque visible de vies, mais aussi par la nuit présente. Il y a presque une de ces odeurs de cendres qui flotte dans les airs ; une de ces odeurs qui fait tousser encore et encore, jusqu'à t'en arracher les poumons. Les rues sont détruites, ou du moins sans dessus-dessous. Certaines vitrines sont brisées, pillées ; d'autres ont résisté mais semblent sans aucune richesse. Il semblerait qu'une tempête humaine soit passée par là, pire que la rafle. Il semblerait que le mal rôde encore, tel la peste. Ce royaume se meurt, lui qui était si vivant auparavant. Il est la proie des furies des noiraudes, de ces exilés qui ont voulu se révolter. Et à cause d'eux, les Landes se meurent. Petit à petit ce doux lieu se brise en petits morceaux, laissant les gens fuir le plus loin possible de cet enfer.

Tu n'as pas fuis, Riddler. Tu es restée, droite et sûre de ce qu'il fallait faire. Tu ne te laisserais pas abattre ; jamais. Les exilés ne t'avaient jamais rien fait avant cela ; avant de réduire à néant le petit monde dans lequel tu vivais. Et en brisant ces vitres, ils ont brisé ton immortelle enfance. Tu as du mettre de côté tes doux rêves, tu as du t'armer de ton courage. Et te voilà. Tu as demandé de l'aide ; tu as demandé du soutien. Tu voulais croire que les autres habitants ne soient pas tous partis, qu'ils désiraient eux aussi la liberté que les exilés vous ont volé. Alors tu as envoyé des messages, tentant de mettre en place une sorte de rébellion. Quelque chose qui montre qu'il y a toujours de l'espoir. Et certains t'ont répondu ; ils ont dit présent. Et ça a encore plus ravivé ta flamme.

Et maintenant, tu as appris qu'un des habitants des Landes vous a trahis. Que lors de cette attaque, il  a permis aux exilés d'entrer. Que c'est un peu à cause de lui, que tout cela se retrouve ainsi actuellement. Enfin, non pas lui, mais elle ; Irène. Tu ne la connais que de nom, voir quelques brides de visage. Mais tu bouillonnes, tu rages. Tu la hais. On t'a donné sa localisation, le lieu de sa position. Alors tu as sollicité l'aide des autres, pour pouvoir aller la trouver et lui faire cracher le morceau qui vous permettrait de rentrer dans le château. Parce qu'elle sait ; c'est obligé.

Alors tu attends, Riddler, tu attends que les autres répondent à ton appel ; que tu ne sois pas seule à aller la trouver. Tu ne sais pas vraiment qui y répondra, mais tu espères qu'ils soient nombreux. Parce que seule, tu es faible ; mais unis vous êtes puissants.  


[hrp: Ce rp est ouvert à tous les partisans des Landes et tous les partisans des Noiraudes. C'est un RP d'event et le but est d’attraper Irène -parce que c'est ce que le staff veut 8D/die- mais il est totalement possible de faire des minis combats entre membres de factions différentes hihi.]

and now someone is gonna pay

Eraser avait toujours été de ces personnes qui laissent faire les choses. Il ne s’était jamais senti socialement utile, il ne prenait jamais part à quelconque mouvement visant à faire changer les choses. Il était de ceux qui pensaient qu’ils ne pouvaient rien changer.

Mais tout avait basculé. Eraser ne pouvait plus rester sagement dans son coin à attendre que les choses se fassent d’elles même et que tout redevienne comme avant. Il n’était peut-être pas l’homme de la situation – en fait il ne l’était clairement pas – mais il ne pouvait se résoudre à regarder de loin tout ce qu’il se passait. Son affection, elle résidait en les Landes : et elles étaient meurtries et mourante de toutes sortes de maux qui lui laissait une boule au fond de l’estomac. Quand la question à savoir qui voulait sauver le royaume de Calcifer avait flottée jusqu’au bateau d’Eraser, il avait répondu à l’appel. Oh, à proprement parler il n’était plus l’un d’eux, il était censé être un citoyen de la cité de Yubaba : mais les Landes avaient toujours le cœur d’Eraser au creux de leurs mains.

Alors il l’avait rejoint, la jolie Riddler. Eraser avait brièvement compris qu’il fallait trouver la fille qui avait laissé les Exilés passer par la grand porte, et il était tout prêt à aider. Il ne savait pas trop quoi faire ni par où commencer, mais il savait qu’il devait être là auprès de Riddler, auprès des gens qui voulaient vraiment que leur chez soi se tienne droit. Que ceux qui avaient fait du mal payent pour ce qu’ils avaient fait. Riddler avait réussi à soulever toute les angoisses d’Eraser, elle voulait, elle pouvait et il était totalement hors de question qu’elle se dresse seule face à l’adversité. Sa présence ne valait peut-être pas grand-chose, mais Eraser savait qu’il faisait ce qu’il devait être fait en étant là. Ils ne le reconnaissaient peut-être plus comme l’un d’entre eux, mais lui il aimait le peuple des Landes de tout son être.

Et s’il fallait se battre pour le prouver, il était prêt à le faire.

©
eraser

Un appel. La révolte. Vous récupérez vos biens, votre château, votre vie. Vous n'êtes pas seuls. Tu n'hésites pas, rejoignant cette récupération. Tu ne sais pas encore quoi faire, tu ne sais pas ce que vous allez faire. Mais vous allez agir, agir contre ce despotisme tyrannique. Tu cesseras de fuir. Tu aimes les Landes, tu ne peux pas laisser cette situation ainsi. Âme patriote, âme éprise de liberté, âme amoureuse : combats !

si c'est la fin des monde
si c'est l'enfer
si t'as le cœur qui tombe
plus bas que la terre
si c'est la mort des rêves
si tout n'est que poussière

Ta vie s'était brisée, ce jour là. Tout avait disparu autour de toi: ta maison, tes parents, ton frère de cœur. Mais maintenant, maintenant, tu pourras venger tes parents ! Tu pourras retrouver une maison, un endroit où vivre ! Peut-être même pourras-tu retrouver Gabriel.

dis comment sécher nos sanglots
j'entends crier l'humanité

Vengeance ! Vengeance ! Voilà ce que ton cœur appelait. Pour ces gens morts, ces innocents partis au nom de la violence d'une idée incertaine. Tu ne demandes pas nécessairement le sang, tu n'es pas violente. Non, tu ne réclames que justice. La mort était déjà trop présente, il n'était pas nécessaire de renforcer sa position. Tu ne ferais que comme eux.

tu sais bien quand on crève
qui nous attend, les vers
dis t'es pas révolté

Si tu avais bien compris, cette fois-ci il fallait retrouver quelqu'un. Un traître. C'était à cause d'elle que les violets avaient pu venir. Ça te révolte, la traîtrise. Peut-être avait-elle ses raisons, mais elle avait entraîné la mort d'innocents. Et elle devait avoir ça sur la conscience.

• ok, on fait quoi maintenant ? , demandes-tu aux personnes présentes.

Cette fois-ci tu ne te transformeras pas en mouton.
Cette fois-ci tu ne fuiras pas.

HRP:

Un appel. Un écho de son cœur. Une passion partagée. Le message de Riddler.

Sauver, s'unir, se battre ! Il le faut, et elle le ferait. Par devoir, oui, mais surtout par conviction,  par gratitude, par amour. Car elle aimait cette terre et ses plaines, cette ville et ses habitants, elle aimait les Landes de Calcifer. Elle brûlait de tous feus.
Elle ne reçut le message qu'indirectement : de la bouche d'un autre, au dernier moment. Sans hésiter, elle laissa tout derrière et fila comme le vent. Il n'y avait pas plus urgent, car les landes comptaient plus que la vie de quelque uns, la sienne comme n'importe laquelle.

Elle méditait sur le contenue du message. Irène. Une colère noire et froide l'envahissait rien qu'à ce nom. Comment avait-elle pu trahir ainsi ? Mais elle l'a contrôle, l'étouffe à coup de bon sentiments : elle avait peut-être de bonnes raisons. Elle s'est peut-être fait manipuler. Dans tous les cas elle devait être punie et les aider à retrouver leur patrie. Mais selon les circonstances, il faudra peut-être lui pardonner, car une haine aveugle ne peut rien entraîner de bon.

Tsukiyo connaissait beaucoup de voix, d'odeurs, de pas, de ki, de noms. Mais elle ne connaissait pas beaucoup de gens. Il était difficile de communiquer à distance quand on ne peut ni lire ni écrire seule. Et puis, comment exprimer ce qu'il y avait au fond d'elle ? Comment parler quand on s'est mué dans la politesse et l'ignorance de ses sentiments ? Elle aurait voulu unir les gens, mais elle ne savait comment faire.
Heureusement, quelqu'un d'autre l'avait fait.

Tsukiyo arriva au moment où ça commençait :

« ok, on fait quoi maintenant ?
- Allons la trouver, et lui demander son aide. Elle voudra sûrement se racheter. »
Et si ce n'était pas le cas, il y avait d'autres moyens de la faire parler: pression, patience, quelqu'un qui peut lire ou deviner les pensées, ou bien... mais elle ne voulait pas penser à cette dernière solution. Cela les rendrait tout aussi barbares que leurs agresseurs.

Comme à son habitude, aucune expression ne s'afficha sur son visage ou dans sa voix. Mais elle avait osé parler. Elle ne se tairait plus en suivant passivement le flots de la vie. Elle agira pour elle-même, elle luttera avec ces compagnons de guerre, et elle mènera son camp vers la victoire la moins douloureuse possible avec son expérience du combat et son sang-froid.

HRP: