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 Le pire de ce monde. [Pv : Les noiraudes/Le nouveau monde]

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MessageSujet: Le pire de ce monde. [Pv : Les noiraudes/Le nouveau monde]   Le pire de ce monde. [Pv : Les noiraudes/Le nouveau monde] Icon_minitimeVen 17 Jan - 1:00



Le pire de ce monde.
Miles & Allister/Annibal & Urd & Erwin & Ace & Seemöwe & Pinkie &
Supine & Oxymore & The Game & Naoki & Lilithium


« Depuis les quatre coins de cette déchetterie ambulante, ils reconnaissent ma voix. Du haut de cette dune, je peux le voir de mes propres yeux : De la déchéance et du mépris. En cette sombre époque, ou seul les Pompoko avaient encore leur importance, quel avenir pour les exilés ? Comparable à un mythe ou à un conte, la terre des Noiraudes n'existe pas. Ignoré des autres, les exilés voyaient leur avenir se dessiner à travers des souffrances inimaginable. Ce monde les ignore. Tels des chiens errant, les exilés sont des êtres à part. Le monde entier les ignore...»



De la tristesse, de la sueur, de la pauvreté, de la souffrance, du sang, de la violence, de la mort... Ce territoire représentait le pire de ce monde. Ce peuple semblait avoir baissé les bras, ils étaient prêts à accepter cette sentence injustifiée. Lorsqu'il n'y avait plus d'espoirs, il ne restait plus qu'une seule chose à faire. La plupart d'entre eux regardaient le ciel et ils imploraient l'aide d'une divinité venue d'ailleurs. Combien de larmes devaient-ils couler pour que ça s'arrête ? Combien de litres de sangs devaient-ils verser pour qu'ils puissent enfin être traités à leur juste valeur ? Combien d'exilés allaient implorer un dieu qui ne les écoutait pas ? Ces cris de douleurs, ces larmes et ces âmes déchiquetées, lui seul pouvait les entendre. Ses confrères étaient des êtres maudits. Du haut de cette dune, voir son peuple vivre dans des conditions si calamiteuses lui criblait le coeur. Cet homme n'était pas né dieu, mais pour toutes ces victimes qui croyaient en une divinité absolue qui n'apparaîtrait probablement jamais... Il l'était devenu. Ayant marre d'attendre que cela change, après de longs mois d'absence, cet homme était de retour.

Comme l'arrivée de la neige en hiver, Miles était celui qu'on attendait. Au sommet de cette montagne de sable, celui qui était autrefois le gardien de la paix observait la vue de cette terre. Celui-ci la regardait comme s'il l'observait pour la dernière fois, contemplant ce vaste territoire aride. Derrière the perfect storm se trouvait l'obscurité et la noirceur de la nuit qui allait bientôt disparaître. Devant, le ciel s'éclaircissait laissant présager la naissance du soleil. Voilà déjà plus d'une heure que le policier était figé là, attendant l'apparition d'un nouvel être. Mais en fin de compte, qui serait assez fou pour répondre à son appel ? Il fallait du cran pour monter une armée de révolutionnaire, mais il en fallait davantage pour en faire partie. Le blondinet avait fait bon nombre d'appels, c'était l'heure de vérité. Combien d'entre-eux répondraient à son offre ? A l'aube, ça sera seul ou accompagné qu'il mettra ses plans en oeuvre.

Son sourire en coin en disait long. Dès aujourd'hui, ce monde ne serait plus jamais le même. Tandis que les terres fertiles continuaient de mépriser celle qui ne l'était point, le gardien de la paix s'apprêtait à frapper ce monde avec la plus puissante des armes, la plus puissante des armées. Une équipe d'élites. Les exilés méritaient d'être entendus. C'était probablement pour cette raison que celui-ci avait choisi de s'autoproclamer la voix des sans voix. Pourquoi leur avenir devrait se dessiner à travers des souffrances redondantes années après années ? Plutôt que d'attendre qu'une stupide divinité apparaissait enfin pour réaliser des souhaits, le solitaire préférait passer à l'action. Pendant que certains voulaient viser la lune, le jeune blond préférait allé la chercher. Pendant que ces fils de chiens s'amusaient à l'abri derrière les murs de leur palais en or, l'officier de police s'apprêtait à détruire leurs murs.

Aujourd'hui, un nouveau monde était né, c'était celui des habitants de la terre des Noiraudes. Au diable les règles, les murs de la Vallée du vent allaient chuter face à sa puissance. Au diable l'injustice, les Landes de Calcifer allaient perdre leur bien le plus précieux : leur paix. Au diable la reine Batilda, la cité Yubaba allait être réduite en cendre. Pour chaque vie qu'il aura prise, cela représentera un exilé de sauvé. Le justicier allait réaliser le pire de ce monde, faire une chose que jamais personne auparavant n'avait réussi à faire : Faire d'un paradis un enfer, et inversement. Qui avait le pouvoir de faire une telle chose hormis un dieu ? Pas besoin de le voir pour y croire, la voix du peuple était le seul et unique. Son regard en disait long, Miles était prêt. Pas de marche arrière, lorsque le blondinet était parti sur une lancée, personne ne pouvait arrêter sa course, telle une étoile filante traversant les cieux.

Les bras croisés au niveau de la poitrine, l'homme le plus électrisant du monde contemplait les cieux. La dernière étoile qui était encore à peine visible jusque là venait tout juste de disparaître et laissait place au jour qui ce levait sur la terre des Noiraudes. Très bientôt, ce monde allait apparaître aux yeux de tous. Le mythe deviendra une réalité. L'éclat de cette terre allait éblouir celle des autres. Les trois chefs pouvaient aller se faire naitre. Une nouvelle ère venait de sonner. Cette paix tant attendue de tous, ne dépendait que de lui. The perfect storm n'avait qu'à détruire leurs tours faite de pierres, leurs châteaux et leurs murs fait de bois ou d'argiles. En ce monde, il n'y avait pas un seul lieu ou l'on pouvait être en sécurité face à un dieu vivant. La voix des sans voix avait choisi de ne pas être emprisonné de ce monde qui tournait à sens unique. Il était grand temps d'inverser la tendance. L'heure était venue de bâtir un nouveau monde.


« Le monde entier les ignore mais, Skies Kingdom sait que je suis capable du meilleur comme du pire. Combien d'entre nous serait capable de troubler l'ordre de ce monde ? Combien d'entre nous, serait assez fou pour défier le monde entier ? Seul un dieu pourrait réaliser de tels exploits.Alors pour tous ceux qui souhaitent voir un nouveau monde, pour tous ces millions de personnes qui souffrent et, pour vous qui croyez en moi, je réaliserai le pire de ce monde...
¤ Pour faire du vôtre, un monde meilleur. ¤ »






Dernière édition par Miles le Dim 26 Jan - 1:56, édité 9 fois
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MessageSujet: Re: Le pire de ce monde. [Pv : Les noiraudes/Le nouveau monde]   Le pire de ce monde. [Pv : Les noiraudes/Le nouveau monde] Icon_minitimeVen 17 Jan - 18:45





« Le pire de ce monde. »


Elle chantonne à moitié, mâchouille nonchalamment quelques confiseries posées près d’elle, sur son lit. Parfois, elle baille. L’heure tardive de la nuit aide son ouvrage, qu’elle lit à la lueur d’une lampe à huile, à inviter en elle un sommeil contre lequel elle lutte depuis trop longtemps déjà. Les quelques sucreries qu’elle a avalé ne sont visiblement plus capables de la maintenir éveillée encore bien longtemps. Alors, résignée, elle ferme sa lecture et le dépose avec soin sur sa table de nuit. Et c’est alors qu’elle remarque le courrier qui y est posé et que son homologue masculin n’a probablement pas eu envie d’ouvrir. Alors elle sourit, malgré son agacement probablement en partie dû à la fatigue. Et elle se dit que jamais il ne changera en attrapant la petite pile d’enveloppes. Avant de les ouvrir, les unes après les autres, elle les contemple, à la recherche de l’une d’elle qui serait à ses yeux plus intéressants que les autres. Et c’est ainsi sur une lettre de Miles qu’elle s’arrête. Ravie d’avoir enfin de ses nouvelles –à moins qu’il ne s’agisse d’une amende ?- c’est la première lettre qu’elle se décide de lire. Ainsi, c’est avec un soin qui lui est propre qu’elle ouvre l’enveloppe et en extrait la feuille de papier sur laquelle sont rédigés les mots du blondinet.

Elle les lit, et elle en oublie la fatigue. Elle en oublie le paquet de douceurs sucrées posé à ses côtés et même le livre qu’elle vient pourtant de reposer, quelques secondes auparavant. Dans son lit elle se redresse et prend à nouveau connaissance du contenu de ce simple morceau de papier, comme pour être certaine de n’avoir laissé échapper aucuns détails. Elle lit et relis, la chose lui semble irréaliste, irréelle. Elle s’imagine le blond écrire ces mots, se demande ce qui a bien pu lui passer par la tête pour lancer cet acte de rébellion. Il en a assez c’est évident. Comme tout un chacun en ces tristes terres. Elle peut le comprendre. Elle-même ne supporte plus d’attendre que Castiel se lance dans quoi que ce soit. Lui ou les deux autres. A force de voir le temps passer, les jours s’écouler tout doucement dans cette attente morose, elle s’est même demandé si eux ne se plaisaient pas dans cette situation. Certes exilés, mais à la tête de ceux qui ne trouvent leur place nulle part ailleurs. Une situation qui n’est pas si désagréables pour certain, visiblement. A cette idée elle soupire.

Elle s’extrait de la douceur de son lit, pour bientôt venir rejoindre celui de son frère, à qui elle tend la lettre avec un flot d’explications qu’il n’écoute que d’une oreille. Il retient quelques brides de phrases amplement suffisantes à sa compréhension et lit le mot à son tour, avec visiblement moins d’enthousiasme que la jeune femme. S’en suit une longue conversation entre le frère et la sœur. Avec calme, chacun expose son point de vue sur l’idée, les possibilités qui s’offrent à eux, ainsi que les risques que cela peut impliquer. Le manque de confiance que l’un peut porter à l’égard de l’émetteur de cette lettre est bien vite balancer aux oubliettes par la confiance aveugle que lui porte l’autre. Tout comme les risques sont finalement balayés par l’éventualité de toutes ces portes qui peuvent s’ouvrir aux exilés de par une action commune. La possibilité de faire marche arrière si jamais l’effectif n’est pas assez important pour faire bouger les choses est également évoquées. Mais l’inquiétude du frère n’arrive pas à ébranler l’impatience de la sœur. Il sait déjà que son accord n’est autre que quelques mots en l’air, présents simplement pour recevoir réponse positive à cette demande de faire parti de ce mouvement qui se met en marche.

Des heures de conversations, tant qu’ils ne se sont pas rendus compte du temps qui passe. Bientôt au dehors la nuit prendra fin pour laisser place à une journée décisive pour les exilés. Bientôt les choses changerons, se mettrons en marche. Pour l’heure ce n’est qu’une idée. Une idée que l’on pourrait penser inoffensive, car la plupart des gens ne comprennent pas l’importance des idées. Pourtant c’est ainsi que tout commence, que tout débute, que les plus belles comme les plus horribles choses peuvent naitre. Une idée, en soi, ce n’est pas grand-chose. Cela semble si insignifiant. Car on ne peut pas la toucher, car elle n’a aucune substance, aucune valeur. Pourtant, c’est également ce qui fait qu’elle ne peut être brisée, qu’elle peut continuer à vivre même si ceux qui la portent viennent à périr. L’idée, elle, existe toujours. L’idée, elle, ne peut mourir. Elle continu à hanter les gens, les effrayer, ou leur donner de l’espoir. Ils en sont persuadés. Cette idée ira loin. Peut-être n’aboutira-t-elle pas immédiatement. C’est même fort peu probable. Mais elle continuera à se battre, comme tous ceux qui la défendent, jusqu’à ce qu’elle finisse par devenir davantage qu’une idée. Comme une chenille qui peut à peu se mue en un magnifique papillon.

Au final ils n’avaient pas vu la nuit passer. Et, à l’aube ils étaient déjà partis pour rejoindre le point de rendez-vous. L’une d’un pas gracile t dansant, l’autre trainant presque la patte, regrettant presque de ne pas avoir été plus convainquant sur le côté négatif de la chose. Sans doute aurait-il pu tenter de plaider sa cause sur le chemin, mais nul ne sait si l’envie lui manquait ou s’il n’y avait pensé que lorsque le blond que sa sœur adore tant était déjà en vue. Toujours est-il qu’il ne dit pas un mot du trajet. Et, alors que la danseuse rejoints la raison de sa venue ici avec enthousiasme non dissimulé pour le saluer poliment, Annibal quant à lui préfère garder ses distances pour le moment. Un coup d’œil autour de lui est bien assez pour qu’il remarque qu’ils sont les premiers arrivés sur les lieux.

Combien seront-ils d’ici quelques heures ?

C O D A G E P A R @G A K I. S U R E P IC O D E
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MessageSujet: Re: Le pire de ce monde. [Pv : Les noiraudes/Le nouveau monde]   Le pire de ce monde. [Pv : Les noiraudes/Le nouveau monde] Icon_minitimeVen 17 Jan - 22:39

Ô Terre des Noireaudes, crée donc mon utopie.

Feat les exilés
 
Les belles paroles se mueront-elles en promesses ?.

« Cher journal,

J'ai reçu une missive bien cavalière. L'être qui l'a rédigé me paraît ridiculement utopique. L'amertume m'a traversé quand mes yeux ont parcouru ce flot de mots trop grandiloquents. Trouver le bonheur ? Foutaises. Je n'ai reçu que malheur. Aucune solution pour l'épave que je suis. Personne, qu'importe leur sang aussi rouge chez les uns que les autres, leur stupide rang auquel tous s'accrochent alors qu'ils ne sont que des humains, leur condescendance appartenance qui semble si chère à leur yeux, n'a pu m'apporter le bonheur. Changer le monde ? Balivernes. Si je n'arrive pas à retrouver mon temps, mon univers, si ces hommes sensés être puissants une fois rassemblés faisait tout basculer, alors pourquoi ils ne parviennent pas à changer le destin d'une seule personne ?

J'ai éclaté de rire. Est-ce la première fois que ma propre voix me dégoûte ? De mes lèvres, ma respiration s'en est échappée stridente, froide. J'ai déchiré cette lettre et décidé d'aller voir ces personnes s'autoproclamant capable, via leur naïve volonté, de s'abattre en tant qu'épée de la justice.   J'ai emmené avec moi le strict minimum,carnets, journal, crayons, des fioles de sang, du matériel de survie et de quoi manger. Je me prépare à tout. Je m'interroge sur l'utilité de ce rendez-vous, de ce regroupement. La terre des Noireaudes est divisée en son sein. Les conflits internes sont nombreux. Cet attroupement est à double tranchant. Imbéciles que nous sommes, parviendront-nous à oublier les différents ? Je n'y crois guère.

Et me voilà, cher ami, entourée de personnes. La curiosité émane de certains visages crédules. Des regards emplis d'une belliqueuse détermination inondent les alentours de malaise. Des inconnus s'agitent, dubitatifs, hésitant face à la marche à suivre. Je ne suis pas mieux. Je suis là pour admirer le spectacle, pour écouter un discours, pour attendre le dénouement de tout ce tintamarre. Pourquoi suis-je là ? Le profit, l'avidité de trouver mon véritable moi dans cette foule, la vanité de me délecter d'âmes présentes ou celles des êtres des autres royaumes. Mon but reste égoïste, avoir le moyen de garder mes souvenirs et trouver ma véritable personnalité.

Alors voix de la justice, pourfends mes doutes, abats-toi sur ma malédiction et affranchis-moi. Je t'attends, toi qui prétend être notre main salvatrice. »
Code par NKM.


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Erwin
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MessageSujet: Re: Le pire de ce monde. [Pv : Les noiraudes/Le nouveau monde]   Le pire de ce monde. [Pv : Les noiraudes/Le nouveau monde] Icon_minitimeSam 18 Jan - 3:21




Le pire de ce Monde

J'étais mort mais j'avais oublié mon porte-feuille ici.



Tu ne comptais pas sortir aussi tôt de ta grotte. Tu n'es pas dans la meilleure des formes, et Lady t'avais déconseillé d'y aller. Tout ça n'aurait pu être qu'un piège, un prétexte pour t'éliminer une bonne fois pour toute. Mais il fallait prendre le risque. Quelqu'un comptait mener cette victoire à ta place, et ça, il n'en était pas question. Depuis des mois, tu étais le fer de lance de la lutte contre les royaumes, et tu avais bien trop donné pour qu'on te prenne tout le mérite. Qu'ils meurent ! Ils pourront venir discuter avec toi après ça. Tu es le seul à t'être bougé pour autre chose que tes propres intérêts, alors c'est à toi de décider de la suite des événements.

Tu aurais pu y aller masqué, encapuchonné, comme tu faisais avant, pour cacher ton jeu. Ou y envoyer Lady. Mais pas question d'envoyer au casse-pipe quelqu'un qui t'a sauvé la vie, et pas question de se cacher, à nouveau. Une simple béquille pour être sur de tenir debout en cas de pépin de santé -après tout, on ne se remet pas d'un empoisonnement si facilement, ça se saurait sinon- et te voila en route vers le lieu de rendez vous. Le crâne plein d'idées, de théories, de suppositions. Le voyage est long, mais l'arrivée est joyeuse. Parce que tu vois du monde. Parce que tu n'es pas seul, et que ce n'est pas un piège. Peu importe ce que les gens font, peu importe si ils attendent, toi, tu grimpes la montagne de sable. Doucement, lentement.Dès ton arrivée au sommet, tu jette un coup d'oeil au blond. Sa tête te dit quelque chose, tu ne sais pas quoi. Ce n'est pas important. Tu jettes ensuite un coup d'oeil en bas. C'est haut. Brr.

Vous excuserez mon absence, j'avais rendez vous chez le médecin.



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MessageSujet: Re: Le pire de ce monde. [Pv : Les noiraudes/Le nouveau monde]   Le pire de ce monde. [Pv : Les noiraudes/Le nouveau monde] Icon_minitimeDim 19 Jan - 14:09


Tu es le pire de ce monde.


Ace menait une journée banale. Banale jusqu'à ce qu'il trouve son courrier, qu'il lise cette lettre de Miles.

Ordure ordure ordure
ordure pourriture pourriture
sale monstre monstre monstre tu vas payer.

L'envie lui vient de déchirer la lettre avec rage, mais non, non, il ne faut pas, il la glisse dans la poche arrière de son pantalon. Son cerveau se met en marche, il prend des décisions. Ses yeux plongent dans le ciel, il fait chaud, comme toujours, cette nuit il ferra froid, comme toujours. Sans attendre plus longtemps il prend son sac, le remplit de vivres, y attache une cape de voyage qu'il utilisera la nuit, et claque la porte derrière lui. Sans la fermer, sans prendre de matériel de dessin, sans aucune autre idée en tête que de casser la gueule de Miles. Il l'avait déjà vu une fois, seulement une fois, comme ça, il reconnaîtrait son visage, de toute façon il était sûr qu'il saurait le trouver au milieu des autres. Il monte sur son vélo et fonce, tant que la terre est mêlée au sable. Dès qu'il ne peut plus avancer, il l'abandonne, et continue à pieds. La plus grande dune. C'est là-bas, ou alors c'est pas loin. De là-haut il verra. Sur son visage, une seule expression, la haine.

Ace représente à lui seul assez de pauvreté dans ce désert. Vêtu seulement d'un pantalon brun au bas déchiré, d'un débardeur beige sali par la poussière, la peinture et le sable, la peau brûlée par le soleil, les mains abîmées par le travail, les pieds nus, dans le sable ardent. Mais Ace est aussi associable à l'espoir et au bonheur. Sa baraque est en bois, le sable y entre avec le vent, mais autour vit la faune et pousse la flore. Pourtant son désert est le même.
Il est né ici, n'a jamais songé à partir, ne partira jamais. Jamais.

À force de chercher, l'homme finit par trouver. Miles est là, en hauteur, face a une petite foule grandissante. Quelqu'un d'autre se tiens à ses côtés. Ace pense que c'est Erwin, mais il n'est pas sûr, ça fait trop longtemps, peut-être que ce n'est pas lui, de toute façon qu'est-ce qu'il fout là ? Ace s'en fiche. À la vue du blond, il sent la rage remonter. Ce n'était vraiment pas lui, cet homme violent. Mais il n'y pouvait rien. On ne forme pas une armée d'innocents. Les yeux rivés sur sa cible, il monte la dune faisant face au vent.
En haut, il le regarde dans les yeux, oubliant les autres et le sable dans son visage. Sa voix grave est portée par le vent.

« Si tu veux la guerre, fait la tout seul. Ces gens viennent car ils sont désespérés, parce qu'ici, la vie n'est pas facile. Mais elle est là. Et toi avec ta guerre et tes combats, tu vas faire tuer des centaines de personnes. Il se rapproche de lui. Tu es inhumain. »

Ses yeux lancent des éclairs.

Ordure
ordure
ordure.



Dernière édition par Ace le Dim 19 Jan - 15:47, édité 3 fois
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Seemöwe
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MessageSujet: Re: Le pire de ce monde. [Pv : Les noiraudes/Le nouveau monde]   Le pire de ce monde. [Pv : Les noiraudes/Le nouveau monde] Icon_minitimeDim 19 Jan - 15:12


le pire de ce monde

aujourd'hui, ta boutique restera fermée. quand les gens viendront pour voir, rien ne les attendra, hormis une porte qui ne voudra pas s'ouvrir. ils se plaindront sûrement, les jours qui suivront. peut-être ne reviendront-ils pas. mais toi, ça ne te dérange pas. un client de perdu, dix de retrouvés. toi, ça ne te dérange pas, parce qu'aujourd'hui semble être une belle journée.
aujourd'hui, ta boutique restera fermée. la sonnette ne retentira que pour montrer ton retour dans les lieux. personne d'autre. juste toi. il faut dire que tu es pratiquement sûre qu'il n'y aura pas beaucoup de personnes dans le coin, aujourd'hui. parce que tout comme toi, ils seront sûrement interpellés. ils seront sûrement intéressés, touchés, intrigués. et ils y iront. tout comme toi, ils marcheront.

te rends-tu compte de ta stupidité, seemöwe ? te rends-tu compte que ce que tu fais-là n'a aucun sens ? tu marches vers un endroit que tu ne connais que rarement, tu marches vers cet endroit parce que tu as reçu une lettre. et tu dis pourquoi pas alors tu y vas. mais tu es bête. car tu n'as pas pensé une seule seconde que cette personne qui revendique la force, ce nouveau monde, fait peut-être parti de ceux que tu détestes le plus, ces humains qui sont venus dans ce monde qui était le tien. tu n'y as pas pensé. tu n'as pas non réfléchi au fait qu'il y aurait sûrement énormément de gens là-bas, que tu serais sûrement énervé par toutes ces présences. tu n'y réfléchis jamais. parce que pour toi, ta présence coule de source. un nouveau monde pour chasser l'ancien. un monde pour des personnes comme toi. un monde où cette batilda chuterait. oh, tu en rêves de ce monde. un monde qui ne disparaîtrait pas. jamais.

c'est pour ça que tu y es allée, que tu as tout laissé tomber, aujourd'hui. c'est pour cette raison que tu avances dans le sable, que tu entends petit à petit le bruit des paroles lancés. il doit déjà y avoir du monde. tu ne seras pas seule. tu es déçue et rassurée. tu es heureuse et attristée. tu as hâte de voir ce monde que tu auras sûrement aidé à construire. et pourtant, tu n'es pas pressée. tu es si contrastée, aujourd'hui. alors tu te contentes de marcher, pour enfin voir l'endroit indiqué. il y a bel et bien déjà des gens. tu n'iras pas leur parler. tu attendras juste, tu voudras juste savoir ce qu'il dira, ce miles. tu veux savoir s'il y a une chance, s'il y a un avenir. s'il y aura une révolution, une prise de pouvoir. s'il y aura de la force. si tu pourrais y être, toi, la mouette.

ton regard tombe sur le blond, sur lui, l’investigateur de tout cela. et à côté, il y a quelque chose qui t'interpelle. quelqu'un que tu reconnais sans vraiment l'avoir déjà rencontré. un revenant. un mort qui est vivant. ou une pâle copie ? tu ne sais pas, mais tu sais très bien reconnaître celui que tu as pendant tant d'année idolâtré. mais est-ce le vrai ? n'est-il justement pas censé être enterré ? c'est étrange, improbable, impossible. c'est peut-être même un miracle. ça le serait s'il était réel. ça le sera quand tu en seras sûre. tu ne peux pas aller voir, tout de suite, maintenant, car ce serait sûrement mal pris. mais après. après, il suffirait de le suivre, de l'observer, de tenter de trouver cette supercherie. s'il n'y en a pas, tant mieux; s'il y en a une, il le regrettera.

mais pour l'instant, il ne te reste plus qu'à attendre; voir qui sera là, qui ne le sera pas. il ne te reste plus qu'à attendre pour entendre la suite. pour entendre les dires sur ce qui risque d'être ton nouveau chez toi. pour entendre ce qu'il y aura à dire sur ce nouveau monde qu'il veut construire. qu'ils veut que vous construisez; vous tous, noiraudes reniées.
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MessageSujet: Re: Le pire de ce monde. [Pv : Les noiraudes/Le nouveau monde]   Le pire de ce monde. [Pv : Les noiraudes/Le nouveau monde] Icon_minitimeDim 19 Jan - 15:36

Le pire de ce monde.
Pinkie x Groupe

Tu as passée toute la nuit dehors. Tu sais que cela n'est pas bon pour toi. Tu as disparue depuis une journée et tout le monde s'en fiche. Mais c'est normale, tu est totalement inutile. Les seuls moments où les gens sont intéressés par toi c'est par ton boulot. Et encore. Et faire ça n'arrangeras rien. Te morfondre sur toi même, c'est stupide. Mais tu n'a pas le choix. Tu n'est qu'une loque et tu ne peux rien faire d'autre.

Tu n'étais pas faite pour vivre ici. Tu fait mine d'être heureuse, mais ce désert, tu le hais. Si seulement tu n'avais pas brûlée cette invitation... Tu aurais pu vivre dans le luxe de la Cité de Yubaba, avoir des vêtements à la mode et vivre ton rêve de petite princesse pourrie gâtée... Mais non. Tu est coincée dans un grange, avec un voisin fou et du sable. Du sable partout, c'est horrible. Il tâche et il est aussi noir que la nuit, aussi noir qu'au fond de ton coeur. Tes plus beaux vêtements sont très terne, comme tout ce que tu touches... Tu te dégoûtes et tu aimes ça. Avoir la sensation que rien de compte sauf tes pauvres petit problèmes. Quel Égoïsme. Ce soir tu as tenté de ne rien toucher, pour éviter de détruire toute la beauté de ce monde. Tu erres, pied nus, dans le sable chaud. Ce sable qui te ressembles et que tu hais.

C'est alors que tu remarques un drôle d'attroupement. Quand soudain tu te souviens de ce qui t'a poussée à sortir la nuit. Une étrange lettre avec des intentions de révolutionnaires. Cela t'a plu, petite idiote au destin corrompu. Cette vie à Yubaba, c'est la tienne. Et tu es prête à tout pour l'obtenir. Te reprochant de plus en plus, tu découvre certains visages et en reconnaît d'autres. Il y a Ace, ton stupide voisin qui engueule Miles, celui qui dirige le mouvement. Tu remarques aussi Erwin. Il aurait dû mourir. La Cité l'a voulue. Alors ça arrivera, aussi gentil qu'il puisse être. Tu notes dans un coin de ta tête d’assassiner cet homme puis te tourne vers les autres et te mêle à la foule. Là-haut, le soleil se lève. Cette journée risque de ne pas être comme les autres...




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MessageSujet: Re: Le pire de ce monde. [Pv : Les noiraudes/Le nouveau monde]   Le pire de ce monde. [Pv : Les noiraudes/Le nouveau monde] Icon_minitimeDim 19 Jan - 19:44



Le pire de ce monde
N'est qu'amusement



Tu aspires lentement l'air goudronné passant dans ta cigarette, pour ensuite le recracher encore plus doucement, t'amusant parfois à faire des ronds de fumée. Tu tiens toujours ce bout de papier dans ta main, relisant soigneusement les lignes manuscrites d'un certain Miles. Il a l'air de vouloir faire bouger les choses. Quelle perte de d'énergie de temps que de rassembler des personnes pour avancer, alors qu'il suffirait simplement de faire tomber les trois dirigeants et de se proclamer à leur place. Tu ne comprends pas pourquoi il souhaite faire compliqué, alors qu'il est possible de faire simple. Tu aspires une nouvelle bouffée d'air irritant légèrement ta gorge. Non vraiment, à quoi penses-tu, Supine ? Tu vas faire une connerie, c'est certain.

Un pas après l'autre. Un mètre après l'autre. Tu avances tranquillement, emmitouflé dans ta cape sombre. Aucun intérêt pour leur cause, aucune envie de faire justice, alors que fais-tu, Supine ? Ces mots que tu as lu, ils n'étaient pas pacifiques, loin de là. Tu ne t'intéresses pas à leur cause qui t'inclue irrémédiablement. Tu marches dans leur direction, dans l'attente de leurs actions. Tu est dans l'attente de savoir s'ils auront le courage de faire apparaitre souffrance, peur, désespoir, ou bien haine, dans le regard ou sur le visage et la peau de ceux qui leur feront face. Marcher dans le désert te rend étrangement bien stable. Tu aperçois au loin un groupe de personnes. Tu es arrivé, mais arriveras-tu à rester stable ?

Tu te fais un chemin au milieu des autres. Facilement. Tu sens quelques regards se tourner vers toi, certainement intrigué par cette pourriture que tu dégages constamment. Tu penses reconnaitre Miles, le responsable de l'invitation qui se tient en hauteur par rapport à la foule. Tu poses ton regard sur quelques personnes, essayant de jauger. Ton regard devient dégoutant lorsqu'il se pose sur le protecteur. Ta main se porte à ton visage, te barrant la moitié de ta vue. Un sourire ignoblement malsain s'étire sur tes horribles lèvres, et tu retiens ton rire. Oh oui, Supine. Cela risque d'être terriblement apaisant. Ce n'est qu'amusement et instabilité.

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MessageSujet: Re: Le pire de ce monde. [Pv : Les noiraudes/Le nouveau monde]   Le pire de ce monde. [Pv : Les noiraudes/Le nouveau monde] Icon_minitimeDim 19 Jan - 20:55

Tu étais venue, juste pour voir, pour constater. Cette lettre, cette lettre un peu étrange t'as intriguée. Tu n'as pas bien compris la signification de cette lettre. Toi tu n'y as vu qu'une lettre demandant justice, une lettre un peu étrange certes, mais pas si méchante en sois. Tu y as peut-être vu la le moyen d'expliquer que ton exil dans le désert n'était qu'une erreur. Une erreur un peu bête, une erreur un peu simple peut-être, mais tout à fait pardonnable et la chose n'étant pas irrémédiable. Peut-être voyais-tu dans cette lettre un simple moyen de retourner chez toi, un moyen de revenir dans ton passé pauvre candide.
C'est pour ça que tu as traîné ta maigre carcasse, ton malade squelette jusqu'à cet endroit, là en haut d'une colline. Tu ne venais que pour observer au début. Tu t'étais posée loin, là bas, et tu les observais sous ton masque. Ta petite robe sans manches montrait tes mutilations, celles qui étaient là, sur ton corps, sur tes bras, tes jambes. Partout. Tu semblais être l'un de ces monstres terriens. Comment les appelait-on déjà ? Frankenstein n'est-il pas ?

un monstre
monstre
seul dans les bois
pleurait en un hurlement
un hurlement sanglant
qu'il était seul
qu'il était laid
en s'apitoyant.
les autres étaient tous partis
à la recherche de la grande faucheuse mais
lui trop faible, trop lâche,
ne les avait pas suivis
et désormais  il n'avait qu'en seul compagnie
la solitude
amie fidèle et loyale
il se maudissait de son choix
et désormais
ah! qu'il était triste
ses compagnons se sont enfuis


Tu ne le veux pas. Tu ne veux pas rester seule, là, alors que tout le monde est parti. Ah! que tu es lâche Oxymore, incapable de rester seule tout en refusant que l'on t'approche ! Ah! que tu es faible Oxymore à pleurer seule, dans ton coin! Alors tu traînes ton corps brisé jusqu'à eux, dans un élan de courage qui ne t'est pas propre, tu traînes ta pauvre carcasse jusqu'à eux, dans un soudain besoin de compagnie. Tu ne lis pas cette détermination dans leur regard, tu ne sens que la chaleur de leurs corps qui t'indique qu'ils sont là, bien là. Tu distingues  cet être de cauchemar là, devant toi, avec son habituel sourire malsain au visage. Ce sourire qui s'agrandissent quand il te faisait crier, comme un enfant à qui on offre un nouveau jouet. N'avait-il pas fait de toi un jouer Oxymore ? Tu n'étais qu'une pauvre marionnette, brisée de tous les côtés que l'on faisait hurler à l'aide de mots, que l'on faisait pleurer à l'aide de cordes. Tu es manipulée sans même le savoir pauvre imbécile ! Tu te traînes dans un pénible effort sur une pierre pour t'éloigner de lui où tu t'effondre, un peu trop déshydratée. Ce désert te tue Oxymore, il te fait en sortir ma pauvre folle, ou bien tu rejoindras ton Dieu, lui si compatissant et si cruel.

HRP:
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MessageSujet: Re: Le pire de ce monde. [Pv : Les noiraudes/Le nouveau monde]   Le pire de ce monde. [Pv : Les noiraudes/Le nouveau monde] Icon_minitimeDim 19 Jan - 21:28



♣ Le pire de ce monde ♦
♠ Les Noiraudes ♥

Cœur aussi controversé que peut l'être ce monde, cet homme est différent des autres. En lui, il y a du bon comme du mauvais. Son âme d'enfant est sali par ces millions de crimes qu'il avait commis. Sur ce sable noir, il peut y sentir l'âme des victimes. L'odeur du sang séché sur le sable lui monte à la tête, cela lui donne le tournis. L'odeur est bien trop forte pour qu'il puisse l'ignorer. Enfin de compte, ce monde lui va comme un gant. Un gant qui lui colle un peu trop à la peau et qui ne veut plus quitter les mains de son utilisateur. Que faire de ce monde qui s’effrite jour après jour ? Telle une cougar un peu trop vieille pour passer à l'acte, la terre des Noiraudes a rendu l'âme. Que faire de tous ces exilés ? Ils sont condamnés à l'échec. Ils ne sont pas des chiens errants, ils sont des rats puants pourchassés par des chats qui, eux-mêmes étaient pourchassés par des félins bien plus gros et bien plus affamés. Ce monde l'amuse beaucoup.

Car au fond de lui, The Game sait pertinemment que ce monde n'est ni plus ni moins qu'un simple jeu ou l'enjeu était nos vies. Combien de temps pouvons nous vivre ? Qui peut se situer au somment de la hiérarchie, au milieu de cette jungle austère ? La véritable question n'est donc pas de savoir combien de temps nous pouvons vivre, mais combien de vies pouvons-nous prendre avant de mourir. Pour l'As des As, la vie n'est ni plus ni moins qu'un simple compte à rebours. Le savez vous ? Une horloge invisible est situé au dessus de nos têtes. L'heure de votre mort y est inscrite. Telle une bombe à retardement, la mort aime frapper au moment où vous êtes le plus vulnérable. Elle frappe lorsqu'on ne s'y attend pas. Et ça, lui seul pouvait la voir, cette horloge invisible. Vous qui êtes au sommet de la chaîne alimentaire, cachez-vous donc derrière vos murailles et vos tours de pierres, ainsi vous vivrez assez longtemps...

Trèfle de plaisanteries, aucune muraille et aucune tour de pierre ne peut résister à cette vague maléfique qui allait très prochainement frapper ce monde. Ce groupe est sans l'ombre d'un doute le meilleur moyen pour faire une vague de meurtres. C'est l'heure du bain de sang. Certains sont là pour sauver ce monde ? Le magicien des ténèbres est là pour mettre fin à des carrières, à des vies, à des histoires. Les exilés le pensent inoffensifs, assis sur ses fesses en train de monter son château de cartes. Ils le voient sympathiques, l'imaginent aimables avec ses lèvres qui menaçaient de s'élargir à tout moment, présageant un sourire radieux. Cette foule, ces gens sont attirés par l’événement. Lui, il était attiré par le meurtre. Pendant que d'autres le prennent pour un fou, il rit. Le manipulateur de cartes est celui qui en disait le moins, mais il est celui qui en savait le plus sur vous et sur ce monde. Tic tac tic tac...

Piquer une vie n'est pas un mal en soit, ce n'est là que le but de tout être. Mais ça, très peu de gens l'ont compris. Combien de temps vous reste t-il à vivre ? Tic tac tic tac... Ils se trompent tous. Le véritable but du jeu, ce n'est pas de faire de ce monde un monde meilleur, c'est d'opter le plus de vies possible. L'As solitaire est le maître du jeu. Il sait lorsqu'un être meurt et lorsqu'une légende venait de naître. Il faut attendre le moment propice pour tuer. C'est tout un art, nommé « l'art de la tuerie ». Tic tact tic tac, le temps passe. L'art est une chose qui se savoure, qui demande un certain temps avant d'être exposé. Son art à lui, c'est d'opter la vie de toutes ces personnes ici présente. Tic tac tic tac... Le pire de ce monde, lui seul peut l'instaurer. Car de tous, The Game est le plus cruel, le plus maléfique. Qui parle de Miles ? Qui parle d'Erwin ? Tandis que ce monde court droit à sa perte, le jeu ne fait que de commencer.

… Tic tac tic tac ...




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MessageSujet: Re: Le pire de ce monde. [Pv : Les noiraudes/Le nouveau monde]   Le pire de ce monde. [Pv : Les noiraudes/Le nouveau monde] Icon_minitimeLun 20 Jan - 9:13




Le pire de ce monde

Un jour comme les autres, ou presque, s'écoule de la façon la plus habituelle que j'ai connu depuis mon arrivée chez les exilés. Je suis sans arrêt en train de cuisiner pour faire passer le temps qui est si long ici. Puis mon courrier arrive. Aujourd'hui, il y en a un peu plus que d'habitude: comme tout les jours, il y a le journal et la publicité. Mais une lettre dorée fait partie du petit tas qui a été déposé sur mon palier: ça venait d'un certains Miles. Depuis que je suis arrivé, je n'ai encore parlé à personne donc je ne connais personne. Je commence à lire cette lettre qui, au premiers abords, semble être un appel à la rébellion. Je lis et relis pour ne rien rater de ce qui est écrit puis me remets à mes pâtisseries tout en réfléchissant à ma réponse. Je pense et re-pense. Je pèse le pour et le contre: *Je ne veux pas la guerre car pour être franc, le fait que mon don soit inutile pour les bagarres me fait peur. Mais en même temps, ces terres des exilés sont tristes à voir. On s'ennuie trop. Aucune personne n'est attirée par l'odeur du gâteau qui sort du four et aucun enfants ne joue dehors. Quelle tristesse! Je mets mon gâteau dans le "four". Enfin, "four", c'est vite dit. C'est même trop pour ce tas de ferrailles. Comment on peut cuisiner avec un truc pareil? Et pourtant, c'est le meilleur modèle qui existe ici.*

Après deux heures d'hésitation où les "bonnes" raisons de participer se sont empilées, je me décide enfin à me joindre à Miles dans sa lutte pour un nouveau monde. Je ferais tout ce que je pourrais pour que les exilés obtiennent la joie de vivre que seul les autres royaumes connaissent.



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MessageSujet: Re: Le pire de ce monde. [Pv : Les noiraudes/Le nouveau monde]   Le pire de ce monde. [Pv : Les noiraudes/Le nouveau monde] Icon_minitimeJeu 23 Jan - 22:29

Le pire de ce monde

des gens & Lilithium

Souris, Lilith. Les clients te regardent. Souris Lilith, on va avoir peur de toi. Si je ne souriais pas au gens, je crois que même les employés du bar fuiraient en courant. Avais-je l'air à ce point là de ces démons tout droit sortis des enfers ? Parce qu'en réalité, je ne l'étais pas vraiment, j'avais juste repris mon travail de Barmaid à la Valée. Le travail au noir, vous connaissez ?

J'en avais profitée pour passer à ma boitte aux lettres... Qui se situait très très loin du désert et des grottes dans lesquelles les corps s'entassaient la nuit pour se tenir loin du froid. J'avais actuellement un bon paquet de lettres dans le sac à dos, et je ne pensais pas que celles-ci se liraient toutes seules, à moins que je puisse être dotée du don de de lecture seule, ce qui n'était pas le cas. Je ne pouvais imaginer ce qu'il y avait écrit entre trois ou quatre prospectus.

Quelques lettres venaient d'anciens amis, je me promettais de les lire plus tard, d'autres étaient des invitation à des fêtes aux quelles je n'irais jamais et d'autres encore étaient... Vu l'enveloppe, je n'avais même pas envie de les lire. De la civilisation Lilithium, de la civilisation. Ici, les gens étaient insouciants. J'étais une tâche. Moi, générale traitresse de Castiel, je n'avais pas peur de ce qu'ils pouvaient me faire, j'avais plutôt peur de ce que JE pouvais leurs faire. J'en étais venue depuis peu à douter de mes capacités mentales. Vu comment mes pensées évoluaient en voyant un homme sur qui j'avais renversé du soda, me traiter de... N'importe quelle insulte. Si j'avais pu broyer son crâne, je l'aurais fait. Même au marché noir, cela ne se fait pas.

Les clients douteux me regardaient froncer les sourcils, alors que dans ma tête, les machine s’activaient. Il y avait trop de poussières et d'araignées là dedans. Dans les noiraudes, pas besoin de réfléchir : on cogne et on s'enfuit à toutes jambes... En espérant que votre tortionnaire ne décide pas de vous harceler. De toute façon, dans l'histoire, c'est moi le tortionnaire.

La lettre dorée me fit d'abord penser à celles qui menaient à Skies Kingdom. Peut-être une invitation à aller sur terre ? Hors de question. J'étais là et je ne bougerais pas tant que Castiel ne se sera pas décidé à se bouger de chez les dormeurs. Je ne pouvais même plus informer Sweety de la situation chez Castiel, tellement celui-ci était introuvable.

Je n'avais même pas lu le nom sur l'enveloppe avant de l'ouvrir, de ce fait, je fus bien surprise de constater que c'était Miles qui l'avait écrite. Les dits me surprirent encore plus. Enfin. Une révolution.

Révolution, un si doux mot pour cet acte.

Enfin, quelqu'un s'était décidé à agir. Et ce n'était ni Castiel, ni Isaac, ni Sweety.
Non, c'était Miles. Des souvenirs remontaient. Je l’appréciais, en le détestant, ce Monsieur Arrogance.

Je ne peux dire combien de temps j'ai mis à peser les pour et les contres, et le jour J, il y avait plus de contres que de pour. Mais un petit oiseau chantant à mon oreille, me disait que je ne pouvais pas rester là à ne rien faire pendant que des gens cassaient des briques sans moi.

Alors j'étais venue. À ce rassemblement. Il y en avait, des gens. Et moi, j'étais seule. Pas de Miles dans a foule en vue. Je vis Ace... Puis je vis Miles, en haut. Se faire traiter de monstre. Oui, c'est ce qu'il était. Mais dieu, que c'était bon. Cette nouvelle aire.

Comme pour annoncer mon arrivée, de la brume envahit l'espace autours des échoués du noir. Simple illusion. Tellement simple, que je pourrais tenir des années. J'avais appris à faire ça il y a bien longtemps. Et j’espérais attirer le regard de Miles avec. Oui, moi, je voulais attirer son regard.

Et en voyant les regard sceptiques de gens,je compris que certains ne savaient même pas ce qu'ils faisaient là. Et d'autres, étaient venus en rabat-joie. Si tu ne viens pas pour la guerre, alors pourquoi es-tu là ? je gravis la dune et vis qu'il n'était pas seul. Mais je vins quand même lui chuchoter.

"Enfin, quelqu'un s'est décidé à agir."


(c) Madouce sur Epicode
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MessageSujet: Re: Le pire de ce monde. [Pv : Les noiraudes/Le nouveau monde]   Le pire de ce monde. [Pv : Les noiraudes/Le nouveau monde] Icon_minitimeDim 26 Jan - 0:26



Le pire de ce monde.
Miles & Allister/Annibal & Urd & Erwin & Ace & Seemöwe & Pinkie &
Supine & Oxymore & The Game & Naoki & Lilithium


« Mon amour pour le pouvoir est tel qu'il est parvenu à atteindre le coeur de ces personnes. Ils étaient là, en face de moi. Dans leur visage, je lis qu'une seule chose : L'espoir. Et si après ces événements ma vie venait à arriver à son terme, alors cela signifiera que je n'aurai pas été assez talentueux pour aller plus loin. Mais la défaite ne fait pas partie de mon vocabulaire. Quant à l'abandon, on me l'a jamais enseigné. »



Le résultat était fructueux. Qui aurait pensé qu'autant de personnes allait répondre à son appel ? Parmi eux, certains étaient déjà connus et ils s'étaient fait un nom, une réputation. Ces personnes importantes venues de nulle part, le gardien de la paix ne les attendait pas. Avec de telles pointures à ses côtés, Miles n'aurait nullement besoin de s'y donner à fond. A eux tous réunis, ils n'auront aucun mal à changer les choses. Dorénavant, plus rien ni personne ne pouvait l'arrêter. Enfin, encore fallait-il qu'ils soient unis... Le blond était comme Simba se pavanant au beau milieu de la jungle, celui-ci se sentait fort. C'était là la révolte des exilés, ils allaient tous lui prêter main forte pour changer ce monde. L'univers leur appartient maintenant, cela ne faisait plus aucun doute. Les trois terres vivaient leurs derniers instants. Tout détruire pour mieux reconstruire, c'était là l'objectif que le policier s'était fixé. Il était plus facile de détruire une ville avec une dizaine de boulet de canon qu'une centaine d'hommes.

Ces anciens étaient comparables à des boulets de canons. Que dire de ces nouveaux venus ? Ils étaient tous différents. Certains semblaient complètement perdus, d'autres encore semblaient êtres venus d'ailleurs. Pour la plupart d'entre eux, le justicier ne les connaissait pas. Ces exilés semblaient tous forts et avoir du potentiel. Cependant, certains donnaient l'impression d'être supérieur à d'autres. La plupart étaient mystiques et semblaient faire preuves d'une grande discrétion. Peut-être attendaient-ils de voir quelles allaient être les instruction ? Ces nouveaux, ils le regardaient avec leurs petits yeux de poissons, comme des robots qui attendaient qu'on leur donnait la programmation pour qu'ils puissent agir. Certains semblaient avoir la confiance d'un ancien dans leur regard, comme s'ils avaient déjà fait le tour de ce monde et qu'ils n'avaient plus rien à apprendre de cette vie. L'officier allait leur montrer une chose que nulle personne n'avait vu auparavant : Un nouveau monde, c'était là l'objectif qu'il s'était lancé.

Les exilés viennent tous plus ou moins pour les mêmes raisons. Ils sont tous différents. Certains étaient même en désaccord avec les méthodes du jeune blond. Eux avaient une mentalité à la green Peace, un peu trop cool selon lui. Certaines personnes le détestaient, d'autres avaient choisi d'être dans ses rangs par affinité. D'autres encore voulaient juste tuer le temps ou voir les choses changer. Avec tous ce beau monde réunis, ce groupe d'exilés était pire qu'une meute de loup : ils étaient un gang de requin affamé. L'avenir promettait d'être différente avec ce beau monde. Ce monde regorgeait de jeunes talentueux qui ne demandaient qu'à s'exprimer et ces nouveaux en étaient la preuve vivante. C'était probablement pour cette raison que le blondinet les appréciait malgré tout. Qu'ils soient fourbes, aimables, méprisables, arrogants... Ils venaient tous le même point commun : Cette terre était la nôtre. Qui pouvait arrêter cette machine qui venait de lancer ? C'était comme participer au dernier jour de ce monde, leurs actes resteront à tout jamais dans l'histoire de Skies Kingdom.

A présent, plus rien ne sera plus jamais comme avant. L'aube était levé. L'agitation commençait à monter, l'atmosphère était pesante. Les exilés le regardaient tous, l'air d'attendre la raison de cet appel à l'aide. Que faire à présent ? L'homme le plus électrisant au monde pensait qu'il suffirait simplement d'envoyer une lettre banale et de signer en son nom pour que tout cela change. L'intrépide pensait qu'en lisant son nom, les gens lui obéiraient au doigt et à l'oeil, comme de vulgaire toutou qui ferait n'importe quoi dans le seul et unique but d'obtenir leur os. La voix des sans voix s'était surestimé, celui-ci avait visé trop haut. Les Noiraudes étaient désordonnés, complètement à la ramasse. Chacun avait ses propres intérêts et ils n'avaient pas tous le même but que lui. The perfect storm n'avait jamais pensé que les choses prendraient une telle tournure. Sans s'en rendre compte, l'officier de police venait probablement créer son pire ennemi : Son propre groupe. Comme une tempête ravageant tout sur son passage, les dégâts seront probablement irréversibles.


« Ma réussite à moi, sera le reflet de l'échec pour d'autres. Chaque jour, je n'ai cessé d'évoluer tout en embrassant la solitude. Mais pour la première fois de ma vie, je ne vais pas évoluer seul mais en équipe. Jusqu'à présent, je demeure invaincu, j'ai toujours fini par goûter la victoire. Mais la victoire avait-elle un meilleur goût à l'unisson ? Seul l'avenir me le dira... »






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