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 le paradis terrestre est où je suis ; virgine

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MessageSujet: le paradis terrestre est où je suis ; virgine   le paradis terrestre est où je suis ; virgine Icon_minitimeLun 11 Nov - 18:45


Le paradis terrestre est où je suis.


La maison d'Ace est particulière. La maison d'Ace est unique, c'est un petit monde, dans le désert, isolé. Près de la frontière des verts, le vent est quelque fois présent, il refroidi l'atmosphère, ici, il fait moins chaud, ici, il pleut plus souvent, ici, c'est spécial. Et comme elle se situe près de la frontière avec la vallée, celui qui y habite peut faire pousser des choses dans le sol, mélange de terre humide et de sable fin, tout deux noirs comme le charbon. En plusieurs années, Ace a réussi à comprendre ce sol, et peut le cultiver correctement, il suffit juste de savoir comment il fonctionne. Le blé y pousse bien, la maison en est entourée. Un petit champ doré, une maison branlante colorée au milieu, on a vraiment l'impression qu'au prochain coup de vent, elle s'envolera. Mais non, elle reste là, très bien construite, ancrée dans le sol. Son propriétaire a passé des jours et des jours à en faire la charpente, le squelette, afin qu'elle puisse tenir pour toujours. Ce qui est bien, c'est qu'elle n'est pas très grande, et pourtant, à l'intérieur comme à l'extérieur, on s'y sent bien. Déjà, elle est un peu surélevée, le sable qui se déplace passe en dessous la majeur partie du temps. Le plancher est à cinquante centimètres du sol environ. Tout est en bois foncé, les murs extérieurs sont doublés, et entre les deux couches de bois mort, une isolation en paille, qui dépasse ça et là entre deux planches peinte en jaune, vert, bleu. Le toit est fait de tuiles en ardoises. Il est agréable de regarder cette cabane, on voudrait y rentrer, ou alors, on est intimidé, cela dépend de vous.
À l'intérieur, il n'y a que trois pièces, bien qu'une nouvelle est en construction à l'arrière. Le lit, le poêle, une bibliothèque, un chevalet, un bureau, un fauteuil. Les choses que l'on voit principalement en entrant par la porte. Un tapis tissé, plein de couleurs, des dessins à la peinture sur les murs en planches, une grande fenêtre entourée de la bibliothèque, donnant sur l'immensité du désert, plein est. Ace passe la majorité de son temps, lorsqu'il est chez lui, dans cette pièce. Dans un coin sont entreposées les unes sur les autres des toiles, déjà utilisées ou non, mais toute sèches. Les peintures encore humide sont contre les murs. On voit aux pieds du grand chevalet des traces de peinture, Ace ne les nettoie pas, de toute façon c'est trop tard, il faudrait les gratter, mais on s'en fout, ça donne un style au parquet. Le grand lit est recouvert de couvertures, d'oreillers, il a l'air tellement confortable, moelleux et chaud. Dessus il y a toujours des feuilles, le ukulélé, et une tasse de café vide. Au dessus, un porte manteau, enfin, un bois de cerf cloué au mur, avec une veste, des écharpes, des bonnets et des chapeaux posés dessus. Ça fonctionne bien, l'ensemble de la maison est harmonieux, et apaisant. Les deux autres salles sont la cuisine, petite mais pratique, et la salle de bain. Une douche, une chiotte, un lavabo, une armoire pour les pansements. C'est tout. Simplement. Dans la pièce vide, le toit n'est pas encore fini, la porte n'est pas là, les murs sont neutres, il n'y a pas de meubles. C'est une chambre, pour quelqu'un qui viendra un jour. Assez décris comme ça, Ace en a marre de dessiner sa maison, ça ne sert à rien, puisqu'il y vit. Il recouvre sa toile de blanc du revers de sa main, on recommence.

Il peint un cerf, dans la forêt. Une ombre passe à côté de la vitre. C'est l'ânesse qu'il est allé chercher ce matin. Il la regarde, elle aussi. Maintenant, il aura du lait tous les jours. Il allait devoir lui construire un abris, et lui expliquer qu'il faudrait manger la maigre herbe qui pousse, et pas les deux carottes qu'il arrivait à faire sortir de terre. Heureusement que c'était une petite ânesse, il n'aurait pas de mal à la nourrir. Il sourit, encore quelque chose à ajouter à son train de vie. Il détourna le regard et continua à peindre en sifflotant.







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Virginie
de la Vallée du Vent
Virginie

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MessageSujet: Re: le paradis terrestre est où je suis ; virgine   le paradis terrestre est où je suis ; virgine Icon_minitimeLun 11 Nov - 19:42


    Virginie, avant, passait son temps à explorer de nouveaux endroits. Sur Terre, dans sa chambre, elle avait une carte du monde, gigantesque, avec des punaises plantées dans tous les pays qu'elle voulait visiter. Et ça en faisait, des punaises. Même sans savoir le nom même des pays, elle savait qu'elle voulait y aller, prendre une tonne de photos, et les coller sur tous les murs. Elle avait un mur, exprès pour ça, qui était resté vide toute sa vie.
    Faute d'avoir voyagé, elle avait exploré. Son jardin. La forêt voisine. L'école, de nuit, quand tout est plus effrayant et quand un couloir se retrouve plein d'ombres de monstres invisibles. Même depuis qu'elle était ici, elle avait passé du temps à gambader gaiement à travers les paysages. Elle connaissait la Vallée comme sa poche.

    Mais Virginie n'avait jamais vu le désert des Noiraudes.
    Elle était restée silencieuse, immobile devant la grande étendue de sable noir, le ciel sombre et orageux, et le chant du vent en rafales. Même elle ne pouvait que remarquer que c'était beau.

    Il faisait beaucoup plus froid que dans la vallée ici. Virginie frissonna un instant, elle qui d'habitude se fichait bien de sortir en short sous la neige. En ce moment, elle expérimentait tous les jours de nouvelles sensations. La faim, la fatigue, la tête qui tournait, tout ça puissance mille. Déjà que dix, c'était beaucoup pour Virginie, alors mille.
    Elle ne savait pas vraiment où vivait Ace, ni à quoi ressemblait sa maison, mais en la voyant, elle devina instantanément qu'il s'agissait d'elle. Une tache de couleur au milieu de rien, une vue digne d'une illustration pour enfants, avec cette petite maison tordue et bariolée qui semblait ne tenir debout que par magie.

    Elle sourit, toute seule, comme une idiote, avec du sable noir entre les doigts de pieds. Puis elle s'approcha de la maison, à petits pas, et chercha l'entrée. En contournant le bâtiment, elle tomba nez à nez avec un âne, littéralement. Son nez collé au museau humide de l'animal. En fait d'âne, ça devait être l'ânesse dont Ace lui avait parlé. Sa probable nouvelle fournisseuse de lait. Virginie avait l'impression que sa vie tournait autour du lait en ce moment. Elle fit mine à l'animal de ne pas faire de bruit en levant son index devant sa bouche, comme si il pouvait comprendre ce signe, puis à pas feutrés, s'approcha de la porte de la maison.

    Elle entra comme si elle était chez elle, sans faire de bruit avec la porte. Ace est dos à elle, il peint. L'intérieur de la maison sent délicieusement la peinture fraîche. Ça sent Ace, décide Virginie. Elle s'approche du jeune homme, se plante derrière lui, et pose ses mains sur ses hanches de femme enceinte.

    Eh, Picasso.

    Ace ne sait probablement même pas qui est Picasso. Mais bon, pour l'excuser, il faut dire qu'avant ses quinze ans, Virginie croyait qu'il s'agissait d'un joueur de baseball.

    Je suis arrivée ! T'as pas un truc à manger ?

    Elle aurait pu dire tellement de choses. « Je suis heureuse de te voir », « tu m'avais manqué », « ta maison est géniale ». Mais non. Elle pensait d'abord à son estomac. Virginie. Élue par tous plus grande briseuse d'instant magique.
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MessageSujet: Re: le paradis terrestre est où je suis ; virgine   le paradis terrestre est où je suis ; virgine Icon_minitimeMar 24 Déc - 1:52


Le paradis terrestre est où je suis.


La porte s'ouvre, Ace tourne le tête, c'est Virginie. Son regard fut tout de suite attiré par son ventre, rond. Tout mignon. Un large sourire se dessine alors sur son visage. Il essuya ses mains pleines de peintures sur son débardeur, puis plongea son regard dans celui de sa visiteuse, l'air content. Il pointa son ventre du doigt, tandis que son sourire s'élargissait encore plus. Il ne répondit pas à sa question et s'avança vers elle pour la prendre dans ses grands bras, la serrer tout fort, en faisant quand même attention à son bidon. Il la souleva même un peu du sol.

« Saluuuuuuut ! Rah tu m'as manqué toi, avec ta tête ! » Il marque une pause, et tilte enfin. « Attend, c'est qui Picasso ? » fit-il en la reposant, un sourcil levé.

Sans attendre la réponse il pose la main sur la bedaine de son amie, un sourire toujours dans sa tronche, et la regarde à nouveaux dans les yeux, avant de se relever. Il était content pour elle.

« Un truc à manger ? J'ai fait des cookies hier et j'ai un reste de soupe aussi. Mais attention, c'est pas de la soupe de tapette ! Ya des nouilles dedans ! Et des millions d'autres trucs aussi. Pas de viande par contre, mais je t'ai déjà dis qu'on vivait très bien sans. »

Comme d'habitude, il fait pas mal de gestes en parlant, surtout avec les mains. Il montre la cuisine, mime de touiller dans une marmite, bref. Mais c'est comme ça qu'il parle Ace, très expressif ce gars-là.
Dans la maison, il fait bien chaud, et c'est plutôt rangé. Une atmosphère calme règne, c'est comme si la baraque souhaitait la bienvenue à son invitée. Après tout, c'est la première fois qu'elle vient ici. Ace voulait lui laisser un bon souvenir.

Il passe sa main dans ses cheveux, essayant d'arranger les deux mèches qui lui tombent sur le visage. Mais rien n'y fait, en plus, maintenant, il a de la peinture vert feuille sur la tête. Il grimace et tente une dernière fois d'arranger ça. Non, toujours en bordel – tant pis.
Il se laisse tomber dans le premier des deux fauteuils et désigne l'autre du doigt à Virginie, qu'elle pose ses fesses ! Après tout c'est une femme enceinte !







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MessageSujet: Re: le paradis terrestre est où je suis ; virgine   le paradis terrestre est où je suis ; virgine Icon_minitimeJeu 2 Jan - 13:46


    Le voilà Ace, avec son sourire, ses gesticulations, sa peinture dans les cheveux. Elle se jette dans les bras que le peintre lui ouvre, et celui-ci la soulève un petit peu, jusqu'à ce qu'elle ne touche plus le sol qu'avec la pointe des pieds. Pour elle, ça fait pas grand chose. Pour le bébé, ça doit être comme des montagnes russes. Il en a de la chance, quand même, d'avoir un parc d'attraction sans même payer son billet.
    Quand il la repose, son attention se tourne toute entière sur le ventre de Virginie, qui étend le tissu de ses vêtements comme un drapeau gonflé par le vent. Il a l'air ravi Ace, intrigué aussi, comme si il n'avait jamais vu une femme enceinte de sa vie. Virginie est ravie aussi, de pouvoir lui montrer ça.

    Picasso c'est un mec sur Terre qui fait de la peinture. Enfin il est mort je pense, mais il était cool. Même si tes dessins ils sont mieux.

    On l'avait emmenée, une fois, voir des peintures de Picasso, et elle avait trouvé que ça ressemblait à rien. Comme si le mec dessinait les yeux fermés. Quand elle dessinait comme ça, c'était moche, mais quand lui le faisait, c'était de l'art. Le monde des adultes avait toujours été tellement confus pour elle.
    Son ventre grouilla. Elle mangeait tout le temps, en ce moment. Après tout elle avait deux personnes à nourrir, alors pas besoin de culpabiliser. Personne ne la retenait non plus. C'était bien pratique.

    De la soupe ? Genre avec des légumes ? Je passe. Enfin non, donne en fin de compte. Je crève la dalle là. Et les cookies aussi. Ils sont trop bons tes cookies.

    Il fallait qu'elle détermine une bonne fois pour toutes quels étaient les meilleurs cookies: ceux d'Ace ou de Gervita. Le score était serré.
    Elle s'échoua sur le fauteuil avec un grand soupir, soulagée de reposer ses pauvres jambes. Venir à pieds semblait être une si bonne idée, quand elle était encore chez elle. Mais le désert ne lui avait laissé aucun répit à vrai dire.

    Elle soupire, scrute la pièce. Ça sent la peinture, mais pas que. Et il fait chaud, mais pas trop. Elle pourrait vivre toute sa vie chez Ace.

    Tu peignais quoi ? Je peux voir ?
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MessageSujet: Re: le paradis terrestre est où je suis ; virgine   le paradis terrestre est où je suis ; virgine Icon_minitime

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