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 Je sais, je sais...

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Je sais, je sais... Empty
MessageSujet: Je sais, je sais...   Je sais, je sais... Icon_minitimeJeu 11 Avr - 14:53

Oui, je sais. Normalement, je ne devrais pas être là. Mais Calcifer m'a toujours attirée. Pas personnellement, bien sûr. Eh, qu'est-ce que tu t'imagines ? Stop là, on se calme. J'ai pas dit que c'était personnel donc tu le dis pas ! Purée, les gens ces jours-là, c'est pas le bon sens qui les étouffe ! Bref. Allez, respire ma fille. Calcifer me plait, en tant que lieu, en tant qu'endroit. Tu sais quoi, tu m'as pourrie mon envie, je sais pas, de raconter, ou quoi. Aaaaah, voilà, j'ai les nerfs. T'as tout gagné. Tu le sais pourtant que ça me soule ce genre de choses ! Tu pouvais pas, je sais pas, réfléchir un peu ? Nan hein, ça t'amuse trop de m'embêter, de me titiller, de me voir exploser. C'est pas drôle, t'es au courant ? Tu t'en fous ? Ben tu sais quoi... Non ?
Et bien j'irais sans toi.


Haaaa, le calme... Je ne devrais pas être à Calcifer. Mais c'est mon jour de repos, et cet endroit est tellement équilibré ! J'adore la vallée, elle est mon havre de paix, mon chez-moi douillet, mon envie de vivre. Mais Calcifer correspond à mon exotisme. Beaucoup plus que chez la Bathilda, ouh là là ! Non. Mais Calcifer, c'est l'équilibre, la norme, les belles choses qui ne sont pas les belles choses de la maison. Le changement. Lorsque je me sens de cette humeur avenante et pétillante, j'aime à aller me balader chez les Calcifériens. Au contraire de la maison, qui est le lieu des divagations pensives.
Mais là n'est pas la question. Aujourd'hui, c'est repos. C'est l'avantage de tenir sa propre boutique. Pas de compte à rendre, je peux fermer quand je veux, me balader quand je veux. La boutique n'est pas assez prisée à ce jour pour que je me doive de la tenir ouverte chaque jour de la semaine. Le plus souvent j'œuvre pour la communauté et pour les travaux communs. C'est triste à dire, mais les gens ne sont pas assez sensibles au bois. C'est tellement beau le bois tellement vivant ! C'est mon matelas de plumes à moi.
Mais une fois de plus, là n'est pas la question. Il faudrait que j'arrête de divaguer. Esprit malade, esprit malade ! Sors de ce corps. De toute manière, cela ne sera pas mal vu de fermer aujourd'hui : c'est la fin de semaine. Les coutumes de repos dominical sont restés dans certains endroits, mine de rien. On n'oublie pas la vie d'avant comme ça. Même en étant arrivée ici depuis un moment... Ça me paraît naturel. Et comme aucune envie de rester à la maison ne se faisait ressentir... Pourquoi pas aller faire un tour ? Voir un peu de pays ? Les Landes restent pour moi un endroit trop peu connu. J'ai soif de visions. De vie. Et Calcifer est plus proche, et me fait aussi beaucoup plus envie que la terre de Yubaba l'ancienne. C'est dit.


Alors me voilà, partie avec mes petites cliques et mes petites claques, un sac sur l'épaule, mes cheveux derrière moi et mon estomac bien accroché. L'envie de m'amuser bien ancrée, elle aussi. L'amusement d'une journée seule, sans personne. Remarque, cela fait un moment que je suis seule. Je m'occupe avec le bois sous mes paumes, et pas grand chose de plus. La socialisation se fait depuis l'arrière du comptoir. Parfois, un enfant qui vient me voir travailler. Ça me met toujours mal à l'aise, je ne sais pas quoi faire. J'ai peur qu'il se soit perdu. Ça me remue l'intérieur du ventre, j'ai la nausée et en même temps je papillonne, je veux le prendre dans mes bras, aller vers lui et... Je fuis, je le chasse. Forcément, ça donne pas tout à fait une bonne image de moi. Hélas... J'aimerais bien pourtant.
Alors je sors seule, je fais ce que je peux. Et c'est déjà très bien. C'est tout un univers qui reste encore à découvrir, même après tout ce temps. Et Calcifer est mon terrain de jeu préféré, bon dieu que oui.
Autour de moi, les échoppes, les boutiques, les cafés, les maisons, et le soleil aujourd'hui. Même si un vent frais souffle, c'est à croire que le soleil tape plus fort ici que n'importe où ailleurs. Dès que l'on se glisse hors de l'ombre, il nous semble cuire ! C'est très perturbant. Et en même temps, si vivant ! D'un côté, cela fait du bien.


Je me balade au grès du vent dans mes cheveux. J'évite quand même les parcs d'enfants, de peur de m'emporter, comme on s'en doute. Mais là où mes mèches blondes m'indiquent le chemin, je m'y engouffre sans douter un instant de ma sécurité. Ici les rues sont claires, en tout cas, dans la vision que j'en ai. Je ne dirais pas que c'est le vent qui me parle. Plutôt que mes cheveux sont comme une feuille de papier sur lequel il sifflerait. Et je ne comprends que ce sifflement, cette indication capillaire. C'est débile, hein ? Mais qu'est-ce qui ne l'est pas rien qu'un peu, finalement ? Allez, on passe outre ? ... Je préfère ça.
Gargouillis. Bordel, j'ai faim ! Il faut que je me trouve à manger, vite. C'est fou comme je suis esclave de mon corps. La moindre contrition et j'ai l'impression de céder successivement à la panique puis à la colère la plus folle. Je suis folle. Bon dieu. Heureusement que je ne ressens plus le moindre désir sexuel. Je te raconte pas le déferlement sinon. Pfiou. J'ai faim. Difficile de l'oublier, hein. Pauvre corps qui me rappelle, en panique, qu'il a des besoins, même les plus infimes. D'accord, d'accord. Allons manger, mon tout beau. Oui, je surnomme affectueusement mon estomac. T'as un problème avec ça ? Je te jure que si tu oses la moindre remarque je te pète les dents. Bordel, ça me soule ce genre de choses.
Là, une pâtisserie ! Approchons-nous. Ciel que c'est appétissant. Oh que oui. Ça y est, la décision est prise : je veux les gâteaux d'ici, pas un seul autre. C'est débile aussi, mais si je commence à changer d'avis tout le temps je vais craquer. Je tapote mon estomac, histoire de le rassurer.


Allez mon gars, on y va ! À la bouffe !
Cling cling ~ ! Le petit carillon de l'entrée.
Bonjour bonjour ! Sourire avenant, voix chaleureuse... Je suis pas trop familière ? Chut, quelqu'un arrive.
Ho... C'est lui le vendeur ?
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