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 La classe rencontre la crasse. [Pv Trash ♣]

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MessageSujet: La classe rencontre la crasse. [Pv Trash ♣]   La classe rencontre la crasse. [Pv Trash ♣] Icon_minitimeLun 21 Oct - 2:03


La classe rencontre la crasse.
Trash & Miles


« Je suis né dans une famille aisée, là où l'or coule à flot. Pourtant, j'ai toujours su que cette vie ne me convenait pas. Sans l'ombre d'un doute, j'ai toujours préféré la pauvreté à la richesse : Car la pauvreté rend les gens forts. Je n'ai jamais rêvé de strass et de paillettes, seulement d'écrire une histoire, ma légende. Et lorsque je croise ces personnes qui n'ont pas eu la même chance que moi, je me dis que c'est à moi de les mettre en valeur. C'est probablement pour cette raison qu'on m'appelle la voix du peuple. »


Temps de pleine lune. Parmi les différentes terres que Miles avait pu explorer, la vallée des vents était probablement la plus belle de toutes. C'était un domaine où régnait la majeure partie du temps calme et prospérité. C'était le genre de lieu où il y faisait bon y vivre, l'endroit rêvé pour réaliser un mariage en plein air ou même pourquoi pas, faire un voyage de noce. La vie ici semblait plus se rapprocher de ce que l'officier voulait faire pour la terre des Noiraudes. Ici, la verdure et les lacs laissaient une image positive de ce territoire. C'était cette paix là que le blondinet souhaitait instaurer chez les exilés. En ces lieux, le jeune homme avait pu faire bon nombre de promenades bucoliques. Par moment, l'intrépide s'arrêtait devant de grands lacs et il observait sans raison apparente la surface de l'eau refléter les cieux. C'était plaisant de se promener sans craindre pour sa propre vie. Le loup solitaire avait toujours aimé être en contact avec la nature.

Rares étaient les occasions où il avait cette chance. Durant sa jeunesse, lorsqu'il vivait en compagne de riches personnes qu'étaient ses parents, ils possédaient un jardin immense. Le blond adorait ce jardin, il y passait des journées entières à observer les différentes espèces de fleurs : Que ce soit leurs manières de pousser, la couleur de leurs pétales, la taille qu'elles pouvaient prendre en espace de quelques semaines... C'était quelque chose qu'il tenait de sa mère. Bon nombre de fois, ils s'amusaient à comparer des roses qui n'avaient pas la même couleur ni le même parfum. L'un tendait une rose à l'autre, pendant que l'autre fermait les yeux et essayait de devinait le nom de la fleur et la couleur qu'elle pouvait avoir. Dans cette terre, le flic eut même l'impression à plusieurs reprises de sentir l'odeur de sa mère le suivre. Cette communion avec la nature l'apaisait. Évoquer ces souvenirs le rendait nostalgique. Comme quoi, même les monstres pouvaient avoir ce genre de souvenir.

A peine la lune levée en revanche, la vallée du vent perdait toute sa splendeur. Comme si l'obscurité volait son éclat, la verdure et les habitats dans les alentours ressemblait à un vaste désert sombre. Les arbres créaient des ombres gigantesques laissant des sueurs froides dans le dos. Seul encore les lacs restaient magnifiques. En effet, les étoiles se reflétaient sur l'eau. Et que dire de la lune ? Ce soir, la lune était pleine, ronde et généreuse. Cette nuit étoilée resterait à jamais gravé dans sa mémoire. Bien sûr qu'il y en avait aussi sur la terre des Noiraudes, mais le calme là-bas était toujours inquiétant. Il fallait toujours restait sur ses gardes la terre des exilés était sans l'ombre d'un doute l'endroit le plus dangereux où vivre. Le danger pouvait provenir de nulle part et la mort pouvait frapper à tout moment tendit qu'ici, le vent laissait juste apparaître le chant des feuilles des arbres se frottant les uns contre les autres.

Se souvenant qu'il n'avait toujours pas réservé d'hôtel, il devait quitter pour ce soir cet endroit pour exécuter sa mission. Le gardien de la paix devait enquêter sur le scandale qui avait eu lieu sur la cité de Yubaba. À vrai dire, Miles en avait que faire de cela. Entre une reine qui pétait plus haut que son cul, des personnes qui voulaient se révolter et un personnage pour le moins assez mystérieux qui leur donnait du fil à retordre... Non vraiment, l'homme le plus électrisant du monde en avait que faire. Mais ce qui l'inquiétait, c'était ce que cela dissimulait. Si cela venait à nuire la terre des Noiraudes, cela devenait son problème. Le justicier avait déjà un plan en tête pour faire de cette terre, son territoire. Si une autre personne venait à intervenir dans sa démarche, il aurait d'autre choix que de mettre fin à sa carrière. Enfin, qui serait assez fou pour faire de lui son ennemi ?

Hébergé dans un domaine comme celui-ci ne lui dérangeait pas en soi. En revanche, ce qui était dérangeant c'était d'être loin de sa terre. Alors qu'il se rendait à l'hôtel, l'intrépide vit dans une ruelle des hommes qui semblaient se rassembler munit de quelques battes. Cela lui semblait suspect. Alors sans faire de bruits, tel un singe grimpant sur un arbre ou tel un marine en mission secrète, le blondinet grimpa avec une aisance prodigieuse, l'habitat de deux étages qui se trouvait non loin de là. Avec sa longue veste volant au vent et la lune pleine qui se trouvait dans son dos, the perfect storm faisait vaguement penser à Batman. De là haut, il put voir un homme. Sans l'ombre d'un doute, il s'agissait d'un SDF. Oh, non pas qu'il portait des vêtements dignes d'un sans domicile fixe, seulement celui-ci en portait pas. À moins qu'il s'agissait là d'un nudiste... Alors que le groupe armés se dirigeaient vers celui-ci, le gardien de la paix observait la scène avec attention, sans lever le moindre petit doigt.


Il était brun, Miles avait les cheveux dorés. Il était nu, Miles était vêtu comme un prince. Entre un pauvre et un riche, la différence était aussi grande que la distance entre la terre et le ciel.
Et pourtant...


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Trash
de la Vallée du Vent
Trash

Messages : 164
Age : 31

Âge physique : 21 ou 22 ans.
Âge mental : 24 ans.
Groupe : La Vallée du Vent, les pauvres quoi.
Dons : Corps Ardent.
Zones Obscures.

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MessageSujet: Re: La classe rencontre la crasse. [Pv Trash ♣]   La classe rencontre la crasse. [Pv Trash ♣] Icon_minitimeMer 20 Nov - 1:11




LA CLASSE RENCONTRE LA CRASSE
Et le Déchet attire les moucherons


Maudit, c’est ainsi que tu te qualifie actuellement, tu préfères le mot de maudit plutôt que déchet, ça donne plus l’impression que ce n’est pas de ta faute, qu’une force extérieure a voulu te pourrir la vie plutôt que ce soit tes actions qui l’ont mené aux ordures. Après tout ce don, cette malédiction, ce n’était pas toi qui l’avait choisi n’est ce pas ? Et te voilà une fois de plus accoudé au comptoir d’un nouveau bar, à ironiser sur ton sort. Tu passais presque ta vie à mendier pour une. Deux. Trois ou peut être quatre. Qu’importe le nombre de bouteilles, c’était de toute manière trop. Trop, c’est toujours trop pour toi. Trop cher, trop propre, trop dure, trop faim, trop soif... Ta vie n’est plus aussi facile même si au fond, elle ne l’a jamais été. Tes parents te la rendaient rude déjà à l’époque, surtout après le lycée en fait. « Fais-ci, fais-ça », « étudie, cesse de t’amuser, c’est terminé », des phrases trop souvent entendues, trop souvent répétées. Et voilà, encore ce mot, trop. Tu souris tout seul dans ce bar que tu as déniché, profitant de ces quelques vêtements abandonnés que tu as trouvé derrière un buisson près d’un petit ruisseau. Tu n’as pas cherché à savoir si ces fringues avaient vraiment été oublié, tu les as simplement enfilées en priant pour que ton don ne se déclenche pas et t’as filé vers un bar pour te murger la gueule. Ça au moins, tu sais toujours le faire, encore faut-il ne pas foutre le feu à l’enseigne et surtout, avoir de l’argent. L’argent, toujours l’argent, même dans ce monde censé t’offrir ta liberté, tu restais enfermé derrière la prison des riches. Privé de ce que tu cherches depuis toujours.

- Monsieur, le bar ferme.

Inexpressif, tu balances un vague « ouais ouais » à ton interlocuteur, supposant  que c’était le barman, tu le remercies puis prend ta dernière bouteille avant de sortir d’un pas chancelant. Tu n’as pas remarqué que l’extrémité de ton pantalon a commencé à cramer depuis un petit moment déjà, se transformant en pantacourt. Après tout, tu es totalement immunisé des brûlures pour ton plus grand désespoir d’ailleurs, ça t’aurai bien aidé à te foutre en l’air pourtant, cette malédiction de pacotille. Tu avais fuis ton monde pour pouvoir faire ce qu’il te plaisait, vivre enfin une vie que tu aurais voulu et non celle que tes parents avaient tracé pour toi. Certes, reprendre l’hôpital de ton père en tant que brillant chirurgien t’assurait un avenir confortable mais l’argent était loin de faire ton bonheur. Ironie. Ça ne pouvait être que par ironie que tu te retrouvait ici, obligé d’assumer le statut de clochard à cause d’un don que tu ne maîtrise pas. T’avais des mains en or qui sauvaient des vies dans l’autre monde mais ici, elles ne servaient à rien d’autre qu’à détruire. C’est un bien grand mot, certes, mais c’était là la réalité puisque la trop forte chaleur qui pouvait s’en dégager faisait fondre ou prendre feu tout ce que tu touchait de manière totalement aléatoire. Comment les autres ont-il pu y arriver ? Pourquoi toi tu te retrouves à galérer encore une fois alors que la plupart des habitants d’ici menaient une vie plus ou moins tranquille ? Même les exilés dorment au chaud. Enfin toi, tu n’as pas ce problème, évidemment.

La vie n’est pas simple pour tout le monde et sûrement pas pour toi. Et ce soir, ça serait sans doute le comble pour toi. Marchant tel un zombie, buvant même quelques gorgées lorsque la bouteille ne te semblait pas trop lourde à porter jusqu’à tes lèvres, tu te diriges sans vraiment le vouloir dans le sens contraire de ton squat. A vrai dire, tu t’es complètement retourner la face ce soir, c’est normal de ne plus savoir où tu habites à moins que tu ne veuilles toujours pas rentrer, ça te rappellerai que ta vie est misérable alors que tu bois justement pour oublier ta condition, poltron va ! Si tu y mettais du tiens, tu pourrais y arriver pourtant ! Mais tu préfères boire, fumer et te plaindre, c’est tellement plus simple. Grogner et cramer, même sans le vouloir. En parlant de cramer, tu ne t’aperçois même pas que tu te trimbales maintenant en short et torse nu, les quelques badauds restant encore dehors te regardes bizarrement mais rien de choquant pour toi qui à l’habitude des réactions plus violentes comme des cris, des bousculades, des insultes ou tout en même temps, pourquoi pas, si ça leur fait plaisir. Après tout, ils ne peuvent pas savoir que toi aussi tu aimerais porter des vêtements comme tout le monde, avoir la nouille à l’air en permanence, ce n’est pas franchement confortable et même si tu es fier de ton fessier, tu préfères choisir les personnes à qui tu le montre. Ce qui n’est pas pour déplaire à certaines personnes. Tu le sais, tu le sens mais tu ne sais pas vraiment si tu peux t’en réjouir ou non.

Epuisé, tu t’arrêtes un moment contre un poteau. A force de parler et grommeler tout seul dans ta barbe naissante tout en marchant à taton, tu t’es fatigué, fatigué de penser et de geindre. Relevant la tête, les yeux à demi-clos, tu essayes de te repérer. Mh, ouais, tu te trouves devant la forêt, cette odeur de sapin et de feuilles mouillées te changera de celle des égouts/poubelle/nourriture moisi dans lesquels tu traînes d’habitude et surtout où tu dors. Tu étais encore propre de ta baignade de ce matin, l’eau était un peu fraîche mais très efficace contre la gueule de bois, ça t'avais fait du bien. Peut être est-ce pour ça que tu recommences tous les soirs ? Pour te pousser à prendre une douche tous les matins ? Peut être. Peu importe après tout. Soupirant tu t'affaisses finalement par terre, sur ce sol où des chiens ont sûrement fait leurs besoins, se soulageant innocemment contre le bois sec du pilier à ton dos. Encore une fois, tu n’en à rien à foutre, tu as trop l’habitude pour commencer à t’en soucier maintenant. Il ne fait désormais aucun doute que tu passeras ta nuit ici, face à la forêt, un peu à l’écart et si tu régurgite, personne ne t’en voudras de faire ça dans l’herbe plutôt que dans le « centre-ville ». Trash, tu ferais mieux de dormir tu sais... Tes paupières sont lourdes, tellement lourdes... Alors pourquoi tu t’obstines à vouloir les garder ouverte ? Tu ne te sens pas en sécurité n’est-ce-pas ? Tu as bien raison figures toi... Etre nu dans un endroit pareil, ça attire les ennuis. Forcément.

- Hey les gars, regardez qui voilà ! Je vous l'avais dit que c'était lui !

Sales gosses... Encore eux. Tu les avais déjà rencontré la dernière fois. C'était quand déjà.. Rah, tu ne sais plus. Mais ils t'ont cherché, voulant te mettre en rogne sans aucune raison mis à part ta nudité. Beaucoup de badauds tournent la tête lorsqu'ils voient que tu ne portes rien d'autre qu'une ombre noir au niveau de ton sexe mais eux sont différents, ils font partis du groupe des emmerdeurs, ceux qui cherchent à t'humilier encore plus, ceux qui veulent te frapper et te punir pour oser te montrer dans une telle tenue sans même vouloir comprendre ta situation. Tu grognes, ramenant ta bouteille contre toi. Pourquoi ne pouvaient-ils pas simplement passer leur chemin comme tout le monde ? Mais non, eux s'approchent, te donnent des petites claques rapides avant de courir en arrière, te pokent, essayent de te retirer ta boisson, te faisant grogner davantage puis te lever, te forçant à ouvrir les yeux un peu plus et là, c'est la douche froide. Tu frémis tandis que ton regard parcours la petite foule devant toi. Ils sont plus nombreux que la dernière fois et... Armés ? Pourquoi armés ?? A ton avis, que vont-ils faire avec ? Te faire du mal bien sûre. Et ça commence tout de suite avec un petit brun n'appréciant pas ton air pensif. Un peu à la ramasse, tu te jettes sur le côté, la batte s'encastrant dans le poteau dans un bruit sourd. Tu gueules, ta bouteille s'est brisée, ton torse, tes bras et tes mains sont en sang à cause du verre. Tu n'as pas mal -merci le taux d’alcoolémie- et te relève donc en titubant mais t'es pas assez rapide pour éviter un autre coup qui atterris directement dans ton ventre, le sang jaillissant de ta bouche. C'est qu'ils n'y vont pas mollo ces cons !

- Oh putain ! Il a laissé une marque sur la batte !
- Sérieux ? Montre ?! ... Wah... Mec, t'es quoi au juste ?

Un ricanement, un nouveau coup, un silence. Pourquoi tu résisterais ? Toi qui n'est qu'un déchet.




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MessageSujet: Re: La classe rencontre la crasse. [Pv Trash ♣]   La classe rencontre la crasse. [Pv Trash ♣] Icon_minitimeDim 26 Jan - 1:27


La classe rencontre la crasse.
Trash & Miles



Cruel dilemme. Que devait-il faire ? Après tout, n'était-ce pas ainsi que tournait ce monde ? Skies Kingdom suivait les lois de la jungle. Les plus gros dévoraient les plus petits et les plus petits servaient de repas au plus gros. Si Miles devait sauver chaque personne dans ce genre de cas, alors celui-ci n'avait pas fini de sauver ce monde qui courrait droit à sa perte. Mais pourtant, l'intrépide sentait que quelque chose clochait. Voir cette scène lui paraissait étrange, les rapports de forces n'étaient pas les mêmes. C'était comme de voir un fauve se faire écraser par un singe. Le policier sentait que l'homme peu vêtu pouvait inverser la tendance, prendre le dessus sur ces merdes ambulantes. Si son palmarès lui avait appris une chose, c'était de reconnaître des personnes talentueuses. Des crottes comme eux, il y en avait partout dans le monde. D'ailleurs, la plupart n'était sans importance, ils sont faibles mais ces personnes se croient forts uniquement parce qu'ils sont nombreux. La vie lui avait appris que le nombre ne faisait jamais la force. Ce qui faisait réellement la force, c'était le talent. Ce mec là, nu, il en avait. Pour cette raison, le blondinet ne voulait pas s'interposer. Mais si le jeune homme respectait cette insigne et ses propres valeurs, celui-ci se devait de lui prêter main forte. Et lorsque l'officier s'apprêtait à attaquer, il vit une chose qui confirmait ses craintes : Cet inconnu était bien plus fort que les autres. L'état dans lequel se trouvait la batte en disait long. Alors pourquoi ne pas les expulser dans un autre monde ?

Rien était logique dans la tête du blond. Serait-ce dû à cause du caractère du personnage ? C'était comme si cet homme s'amusait à les laisser le tabasser, où à souffrir. Etait-il tout simplement masochiste ? Le gardien de la paix fit une petite moue, l'air ennuyé. En y repensant, quel masochiste prendrait du plaisir à se manger des coups de battes ? Alors l'homme le plus électrisant au monde attendit quelques secondes, probablement une minute entière. Mais rien ne changea, ces chiens étaient toujours là en train de prendre leurs pieds. Décidément, quel homme étrange... Si on oubliait le fait qu'il était à poil, bien évidemment. Après tout, cette histoire ne le regardait pas Peut-être l'avait-il mérité cette correction ? Mais d'après ce que le solitaire venait de voir, cet individu n'était pas une mauvaise personne car autrement, ces gens là seraient morts depuis bien longtemps. Perché sur ce toit tel un corbeau perché sur un arbre, sa veste volant au vent comme s'il s'agissait d'une cape de super héros, l'homme le plus dangereux de Skies Kingdom enfin pris sa décision. L'air se faisait frais. Lui qui jusqu'à présent les observait depuis le haut, comme si l'intrépide était dieu lui-même qui observait ses créations, celui-ci avait décidé de prendre part à leur petite histoire. Certes, tout ceci ne le regardait pas. Mais Miles en restait ni plus ni moins un justicier, l'homme qui se trouvait au-dessus des lois et qui remettait de l'ordre en ce monde. Nulle ne pouvait l'arrêter, il avait choisi là sa voie : Celle de la justice.

Avant de passer à l'acte, le justicier plissait légèrement des yeux, le jeune blond bondissait depuis le toit. Camouflant l'éclat de la lune qui brillait de mille feux, son ombre vint gêner ceux qui se trouvaient en dessous. Avant même que ses pieds ne touchaient le sol, la voix des sans voix lui administrait un effroyable coup de talon placé au sommet du crane d'un des agresseurs. Celui-ci voyait sa face percuter le seul d'une violence rare, avant de perdre connaissance. Le policier avait atterri de manière un peu bancale, les jambes et le haut du corps légèrement fléchit vers l'avant, manquant de très peu une chute honteuse devant la personne qu'il était venu sauver. Se redressant avec lenteur tout en affichant un regard ténébreux, the perfect storm affichait un visage fermé, l'air presque ennuyé par la suite des événements. L'un d'eux avait jargonné quelque chose qu'il n'était jamais parvenu jusqu'aux oreilles du blondinet. En guise de réponse, Miles lui coupa la parole en lui cédant un coup de poing qui ne manqua pas de lui exploser le nez. Il avait hurlé comme une drag queens à la vu de son propre sang. Combattre avec ce genre de personnes, lui qui était habitué à affronter des bêtes féroces, ne lui procuraient aucun plaisir. Ces gens là ne parviendraient même pas à tuer son ennui. Se croyant plus malin, l'un d'eux voulu répliquer armé de sa batte. L'autre ne tardait pas à faire la même chose. Telle une prise de Judo, le blond en saisissait un par l'avant bras, se servit de sa hanche comme levier et il le balançait en direction du deuxième. L'officier aurait très bien put tout simplement choisir de dégainer ses deux armes et leur foutre une balle en pleine tête, mais c'était leur accorder trop d'importance.

Sourire en coin. Comme tous les supers héros, ils arrivaient toujours en retard. C'était certainement le sentiment que le policier avait, d'être ce super héros là qui venait de sauver une victime lorsqu'il s'était retourné pour regarder les yeux dans les yeux le brun. Ignorant alors les malfrats qui étaient encore très légèrement sonné, le justicier se tournait de sorte à pouvoir lui faire face. Le jeune homme fit quelques pas dans sa direction, se trouvant quasiment nez à nez avec cet homme. Celui-ci l'inspectait du regard. Ils étaient tout deux si différent et pas qu'un peu ! L'un était vêtu comme un prince, recouvert d'or des pieds à la tête. L'autre semblait sale, avec des traces sombres situaient dans certaines zonez de son corps. Ses cheveux étaient aussi sombres que pouvait l'être les ténèbres. Il était surtout nu. D'ailleurs, se souvenant de ce détail, le blondinet reculait brusquement d'un bon gros pas en arrière tout en posant un bref regard sur l'intimité de celui-ci. Même le plus pauvre des pauvres avaient les moyens de camoufler son intimité, était-il nudiste ? Décidément, plus Miles l'observait et plus l'intrépide trouvait cet homme étrange. Mais lorsque leurs yeux se croisaient, le solitaire avait eu l'impression qu'à se moment là, le temps s'était arrêté. L'invaincu ressentait une chose inexplicable, comme si tous deux étaient liens par un sentiment ou une chose bien trop forte qu'ils ne parvenaient pas à distinguer. C'était comme s'ils étaient tous les deux les mêmes, mais dans un monde différent.

Horrifié ou stupéfait par ce sentiment étrange, la voix du peuple ne put prononcer le moindre mot. Un peu comme s'ils étaient deux frères ayant grandi dans deux mondes différents. Un peu comme si Miles était Thor, celui qui avait grandi dans la lumière et comme si lui était l'autre frère, Loki. Son demi-frère qui avait grandi dans les ténèbres. Bien sur, le gardien de la paix savait pertinemment qu'il n'était pas son frère, mais il avait la sensation d'avoir partagé une histoire avec cet homme et paradoxalement, sans même le connaître. Ces deux hommes étaient comme deux êtres à part entière de ce monde : pareil mais à la fois si différent. C'était comme regarder son reflet dans le miroir et ne pas se reconnaître, tout en sachant qu'il s'agissait là d'une vision de nous-même. L'homme rivalisant avec Zeus en personne était troublé face à cet homme qui ne connaissait guère, sans même savoir pourquoi. Alors que le justicier était perdu dans ses pensées, l'un des fauteurs de troubles se redressaient muni d'un couteau suisse à la main. C'était celui qui avait eu le droit à un remodelage du nez. Étant dos tournés à ses adversaires et bien trop occupé à regarder son alter égo, celui-ci ne put voir le danger arriver. Un bruit de fond se faisait entendre. C'était le bruit d'une goutte d'eau qui s'échappait d'une bouche d'égout. A la première goutte, un nuage passait devant le la lune. A la deuxième, l'homme armé de son couteau pointait l'arme en direction de la côte du blondinet. L'homme le plus électrisant de tout l'univers continuait de l'observait, toujours avec cette stupeur qui ne parvenait pas à se défaire. A la troisième goutte...

Le nuage avait disparu et pourtant, la lumière s'était éteinte. Elle avait laissé place aux ténèbres. Le bien avait disparu, le mal avait pris le dessus. Au beau milieu de cette ruelle,
¤ il y avait eu un meurtre. ¤

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